Les forces du Hezbollah irakien ont libéré, mercredi 2 novembre, la route internationale Mossoul-Raqqa et barré la route aux membres de Daech, déjouant ainsi leur plan consistant à fuir vers la Syrie.
Le porte-parole du Hezbollah irakien, Jaafar al-Hosseini. (photo d'Archives)
Lors d’une interview accordée à la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, Jaafar al-Hosseini, porte-parole du Hezbollah irakien a souligné que la libération de cette route s’était effectuée pour endiguer la fuite des terroristes de Daech vers la Syrie.
Auparavant, les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) avaient annoncé qu’elles seraient déployées à l’ouest de la ville de Mossoul.
Cette décision avait été prise après que les pressions s'étaient multipliées pour empêcher la participation des Hachd al-Chaabi à l'opération de Mossoul.
Ceux, qui s'opposent aux Unités de mobilisation populaire, les accusent de s'être livrées à des opérations terroristes, à des exactions et au sectarisme.
Cela intervient alors que plus de 2 000 combattants sunnites et chrétiens, qui combattent au coude à coude avec des combattants chiites des Hachd al-Chaabi, rejettent catégoriquement ces accusations.
Le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi a signalé que seuls les militaires, les policiers fédéraux et les forces de la lutte antiterrorisme étaient autorisés à entrer dans Mossoul. Les Peshmergas kurdes et les Unités de mobilisation populaire étaient cantonnés à l’extérieur de la ville.
