Depuis le début de son offensive contre le Yémen, la coalition arabe dirigée par l’Arabie Saoudite, a recours à des blocus terrestre et maritime dans ce pays.
Selon un rapport de l'AFP, depuis la suspension, le 6 août, des négociations de paix interyéménites, conduites durant trois mois au Koweït sous l'égide de l'ONU, la coalition saoudienne a imposé un blocus aérien à l’aéroport de Sanaa.
Les négociations de paix interyéménites sur la crise au Yémen, qui réunissaient au Koweït les représentants du mouvement Ansarallah (Houthis) et des partisans du président démissionnaire Mansour Hadi, se sont terminées à l’époque sans que le moindre progrès ait été accompli.
D'après l'AFP, les négociations ont été rompues parce que les belligérants s’accusaient mutuellement d'être responsables de la poursuite de la guerre. Mais selon certains experts, ce serait plutôt l'intransigeance affichée par l'Arabie saoudite qui en serait responsable.
Ce rapport affirme que la situation humanitaire au Yémen, pays soumis à un blocus aérien et maritime de la coalition, est alarmante.
À noter que des dizaines d’organisations humanitaires ont appelé la coalition arabe à lever les restrictions pesant sur l’espace aérien yéménite et à rouvrir le principal aéroport du pays, l’aéroport international de Sana’a, afin de permettre la reprise des vols humanitaires depuis tous les pays.
Les vols au Yémen, qui se limitent à des vols humanitaires, onusiens et intérieurs, ne peuvent être effectués que depuis trois pays, à savoir Oman, la Jordanie et le Kenya. Les voyageurs doivent également subir des interrogatoires en passant par l’Arabie saoudite.