Les médisances et désobligeances de Riyad et de Washington contre le Hezbollah se poursuivent.
Selon la chaîne d’information saoudienne Al-Ekhbariya deux individus et une entreprise accusés de soutenir le Hezbollah ont été placés sur la liste noire par l’Arabie.
Le régime de Riyad a annoncé qu’il profitera de tous les moyens existant et coopérera avec ses partenaires sur l’échiquier mondial afin de poursuivre l’application des sanctions à l’encontre des militants, des dirigeants et des établissements liés au Hezbollah libanais.
Deux comptables, Muhammad Al-Mukhtar Kallas et Hasan Jamal-al-Din, de même que la société de nettoyage Global Cleaners qui a des contrats à Bagdad en Irak, ont été placés sur la liste noire des individus ou organisations sanctionnés par un gel de leurs avoirs en Arabie.
Parallèlement, le département du Trésor des Etats-Unis a décidé jeudi d’imposer des sanctions contre quatre personnes qui établiraient des liens avec le Hezbollah. Ce département n’a pas manqué d’appliquer des sanctions contre la société de nettoyage Global Cleaners.
Le département d'Etat a aussi sanctionné l’un des commandants du Hezbollah, Haytham Ali Tabataba'i. Ce département prétend que ce dernier mène des activités au Yémen et en Syrie.
Selon les lois américaines les citoyens américains sont interdits d’entrer en transaction commerciale avec des individus et des institutions qui font l’objet de sanction. Les Etats-Unis et l’Arabie avaient déjà procédé aux actes similaires à l’encontre du Hezbollah.
Le président américain Barack Obama, a promulgué le 18 décembre 2015 une nouvelle loi pour durcir les sanctions contre le Hezbollah.
Conformément à cette loi Washington va sanctionner toute banque ou institution financière qui favorise sciemment le terrain aux transferts de fonds financiers au Hezbollah ou n’importe qu’elle autre personne.
Entre 2000 et 2006 le Hezbollah a défendu le Liban face à l’agression d’envergure israélienne. A l’heure actuelle, ce mouvement fait l’objet des sanctions financières et, sous la pression saoudienne, certaines institutions financières intérieures libanaises ont emboîté le pas à ces sanctions occidentales.