Pour la troisième fois depuis la semaine dernière, Washington a prétendu que son navire de guerre avait été la cible de missiles tirés depuis le Yémen.
Selon un rapport de l’agence de presse Fars, les autorités américaines ont invoqué de nouveau ce matin de prétendues attaques contre le destroyer USS Mason, qui auraient été lancées depuis les régions sous le contrôle des révolutionnaires yéménites.
La nouvelle a été annoncée par deux responsables américains, lors d’une interview accordée à l’agence NBC news. Selon eux, le navire de guerre USS Mason a de nouveau été visé, toujours sans succès, par un tir de missiles au large des côtes du Yémen. Le tir a déclenché des contre-mesures de l'USS Mason.
Ces derniers jours, Washington avait déjà accusé à deux reprises le mouvement yéménite Ansarallah d'avoir procédé à des tirs de missiles contre son navire de guerre. En représailles, le Pentagone avait tiré des missiles de croisière contre trois stations radars de la côte yéménite occidentale. L’armée yéménite et Ansarallah avaient nié toute attaque contre l’USS Mason.
Selon les experts, les États-Unis invoquent ces prétendues attaques contre leur navire pour justifier leur intervention plus directe dans la guerre contre le Yémen, suite à la déroute subie par leur allié saoudien. Washington cherche en outre un prétexte pour occuper le détroit stratégique de Bab el-Mandeb.