Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, réitère que la Russie ne renoncerait jamais à demander une distinction claire et nette en Syrie entre les organisations terroristes et les soi-disant « modérés » protégé par l’Occident.
Après leur rencontre jeudi 6 octobre à Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue français, Jean-Marc Ayrault, ont répondu aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse conjointe.
« Il n’y aura jamais de cessez-le-feu pour les organisations terroristes comme Daech et le Front Al-Nosra. », a déclaré le chef de la diplomatie russe, en critiquant l’Occident de ne pas avoir essayé de faire démarquer les soi-disant « modérés » qu’il soutient en Syrie des organisations terroristes.
M. Lavrov a déclaré que Moscou était prêt à étudier le projet de résolution que Paris a remis au Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation de la ville syrienne d’Alep.
Le ministre russe des Affaires étrangères a souligné que malgré la décision de Washington d’interrompre ses pourparlers avec le Kremlin, Moscou et Damas étaient prêts à respecter leurs engagements dans le cadre des accords conclus le 9 septembre pour le cessez-le-feu en Syrie.
Le cessez-le-feu du 9 septembre a été brisé après la frappe aérienne de la coalition dirigée par les États-Unis contre les positions de l’armée syrienne à Deir ez-Zor, et le manque de toute initiative par Washington de faire la distinction entre les soi-disant « modérés » qu’il soutient et les groupes terroristes qu’il prétend combattre.