La Turquie a vivement réagit aux critiques formulées par Bagdad au sujet de la présence militaire de son armée dans le nord de l'Irak.
Quoi que dise l’Irak, la présence de l’armée turque se justifie par le fait que ce pays essaie d’éviter tout changement de la composition démographique de cette région a déclaré, le premier ministre turc, Ben ali Yildirim , ajoutant que l’Irak dépasse démesurément les limites en tenant ces propos alors que les pays qui ne sont nullement concernés par ce conflit y sont présents. Le gouvernement irakien dépasse les limites et se permet de tenir des propos déplacés à propos de la Turquie tandis que ce pays est profondément enraciné historiquement parlant dans cette région.
Ceci étant, le ministère irakien des Affaires étrangères a appelé le Conseil de sécurité à tenir une réunion urgente pour examiner les cas de violation par l'armée turque de l’intégrité territoriale de l'Irak.
Yldrim a lancé cet avertissement au gouvernement central irakien lui recommandant de mâcher ses mots. Il déclaré :
L’Irak dépasse les mesures de politesse en s’adressant à la Turquie ajoutant qu’il est illogique que l’Irak ferme les yeux sur la présence de 63 pays sur son sol et se focalise sur la présence de la Turquie, cela ne peut être perçu par la Turquie que comme un manque de bienveillance.
Yldrim affirme avoir l’intention de s’entretenir avec l’Iran et les Etats-Unis de la participation de l’armée turque dans l’opération de libération de Mossoul.
Nos frontières communes avec l’Irak s’étendent sur une distance de 350 kilomètres et durant ces 35 années dernières, le gouvernement irakien n’a fait aucun geste pour contrecarrer le groupuscule du PKK qui y est présent.
Viennent ensuite les props du premier ministre turc des affaires étrangères, Chavosh oGHlou, lors d’un point de presse, avec son homologue serbe, qui a prétendu que la résolution adoptée par le parlement irakien critiquant la présence militaire de la Turquie dans le nord de ce pays ne se rendait pas compte de l’opinion de tout le peuple irakien.