Le commandant des Forces de défense populaire d’Irak a martelé que les militaires turcs, présents sur le sol irakien, seraient traités comme « occupants ».
Abou Mahdi Al-Mohandes a souligné que les Forces de défense populaire irakienne prendraient part à l’opération de la libération de Mossoul.
« Nos forces participeront à l’opération de la libération de Mossoul, aux côtés des militaires de l’armée et des policiers et nous prendrons la direction d’une partie des opérations ».
En réaction à la prolongation de la présence des militaires turcs sur le sol irakien, Al-Mohandes a qualifié cette décision d’une « grande violation manifeste ».
Il a souligné que les militaires turcs seraient traités comme « occupants » sur le sol irakien.
Le Parlement turc a autorisé samedi premier octobre, à une large majorité, les militaires turcs à mener pendant encore un an des missions en Irak et en Syrie.
En vertu de cette décision, les militaires turcs pourront agir en Irak et en Syrie jusqu'à la fin octobre 2017.
Cette décision a suscité une vive tension dans les relations Ankara-Bagdad.
Le ministère irakien des Affaires étrangères a annoncé mercredi 5 octobre qu'il avait convoqué l'ambassadeur de Turquie à Bagdad pour protester contre la présence des soldats turcs dans le nord de l'Irak.
Le gouvernement irakien dit n'avoir jamais invité les Turcs à envoyer des soldats et considère ces derniers comme une force d'occupation.