Les investisseurs chinois renflouent le Fonds de rénovation iranien pour la restauration de 20 monuments historiques. L’Allemagne y investit plus de 50 millions d’euros et la compagnie italienne SICOMON signe un traité de coopération.
Selon l'IRNA, le Fonds iranien de restauration des sites historiques et culturels vient de signer un traité de coopération avec des investisseurs chinois selon lequel vingt monuments recensés sur la route de la Soie seront examinés et soumis à des études préliminaires et de faisabilité avant d’être au final exploités.
Conformément à cet accord, la partie chinoise a six mois pour effectuer ses études du terrain et ses documentations quant à l’exploitation des vingt monuments et faire part de leurs estimations.
Lors de leurs négociations avec le Fonds iranien de restauration des sites historiques et culturels, les investisseurs chinois se sont montrés intéressés par l’aménagement de centres commerciaux, d’hôtels et de centres touristiques sur la route de la Soie, en redonnant un nouveau souffle aux monuments historiques.
Par ailleurs, en marge de la conférence internationale sur l’industrie du tourisme, qui s’est déroulée sous la bannière du slogan de l’année en cours baptisée « l’économie de la résistance », les représentants d'une société allemande se sont engagés envers Mohammad-Réza Pouyandeh, le directeur général du Fonds iranien, à investir au moins 50 millions d’euros dans la restauration des monuments historiques et à réunir d’autres investisseurs étrangers.
Quant à la compagnie italienne SICOMON, elle a décidé d’entrer en contact avec les institutions qui recherchent des restaurateurs en vue de déclencher des projets communs en Iran.
SICOMON est la plus grande entreprise au monde, spécialisée dans la restauration des lieux et monuments historiques.