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Certains dirigeants arabes pleurent la mort du bourreau de Qana

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Abbas et Peres se rencontrent le 8 juin 2014. ©Huffington Post

« Un dirigeant arabe a pleuré pendant quelques minutes après avoir entendu la nouvelle de la mort de Shimon Peres, bourreau de Qana », a annoncé un responsable israélien.

« À New York, j’ai rencontré le dirigeant d’une monarchie du golfe Persique. Il m’a demandé des nouvelles de Shimon Peres. Je lui ai répondu que, malheureusement, je venais tout juste de recevoir la nouvelle de sa mort. Il s’est mis à pleurer et ce, pendant quelques minutes », a dit ce responsable israélien cité par la chaîne Al-Alam.

En outre, certains dirigeants des pays arabes assisteront aux obsèques du bourreau de Qana. Selon le site web i24, un conseiller du roi marocain Mohammed VI se déplacera ce jeudi en Israël afin de prendre part aux funérailles de Shimon Peres.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, représentera son pays lors de la cérémonie.

La chaîne 10 de la télévision israélienne a fait part du fait que certains responsables des pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) avaient pris contact pour pouvoir assister aux obsèques de Peres.

La radio israélienne a de son côté fait état du déplacement éventuel du président égyptien Abdelfattah al-Sissi et du roi de Jordanie Abdallah II en Israël.

L'ancien président israélien Shimon Peres est mort dans la nuit de mardi à mercredi, deux semaines après un accident vasculaire cérébral.

 

Il a joué un rôle aussi important qu'inoubliable dans les massacres des Palestiniens et a été l'un des artisans majeurs de l'obtention par le régime israélien de l'arme atomique et d'autres armes de destruction massive.

Il a été, par ailleurs, l'un des premiers à réprimer en 1987 la première Intifada palestinienne et à soutenir les politiques criminelles d'Ariel Sharon, à l'époque Premier ministre israélien, dont son recours systématique à la violence envers les Palestiniens.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV