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Le rédacteur en chef de Panafricain à l’antenne de Presse TV

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les sympathisants du Mouvement islamique du Nigeria réclament la libération du cheikh Ibrahim Zakzaky à Kano, le 11 août 2016. ©AFP

« L’Etat nigérian s’en est pris aux chiites, sous pression de l’Arabie saoudite ».

Abayomi Azikiwe, rédacteur en chef des Nouvelles de fil panafricain à Détroit, a accordé une interview à Press TV pour parler du sort du cheikh Ibrahim Zakzaky, éminent dignitaire religieux chiite du Nigeria, détenu par le gouvernement Abuja.

« Le gouvernement nigérian n’a jamais publié les détails du massacre des sympathisants de Zakzaky et ne parle non plus du sort du cheikh et de son épouse. La position du gouvernement à cet égard reste indéfendable. L'assaut qu’a eu lieu en décembre 2015 et le massacre des chiites étaient complètement absurdes et l’armée aurait pu facilement les prévenir. Le gouvernement a prétendu que les partisans du Mouvement islamique du Nigeria avaient bloqué, pour une cérémonie, une route par laquelle passait un général d’armée alors que l’armée avait tous ses moyens, comme convocation ou dialogue, pour régler le problème. Les conditions se sont dégradées ces derniers mois. Diverses manifestations se sont déroulées çà et là dans le pays en soutien au cheikh Zakzaky, les manifestations auxquelles avaient pris part même les écoliers"

Et M. Azikiwe d'ajouter : " Les protestataires réclamaient les soins médicaux pour le cheikh Zakzaky qui a déjà perdu un œil. Ils réclamaient également l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute une lumière sur ce qui s’est passé entre les 12 et 14 décembre 2015 au Nigeria. Le drame qui a fait plus de 300 morts dont les trois fils du cheikh. Les protestataires croient, de même, qu’une cinquantaine de jeunes femmes ont été capturées par les soldats nigérians alors que le gouvernement n’en parle pas ».

Répondant à la question de savoir pourquoi un pays, menacé par les terroristes de Boko Haram, doit s’engager dans un conflit avec les civils chiites, Abayomi Azikiwe a répondu qu’un tel événement pourrait se produire sous l’influence de l’Arabie saoudite ou d’autres pays arabes du golfe Persique.

« L’Arabie saoudite et d’autres pays du golfe Persique exercent une influence importante sur le Soudan et d’autres pays africains et des cas similaires ont eu lieu dans d’autres pays africains. On peut dire que ce crime a été commis sous l’influence étrangère ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV