Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault veut mettre en place un dispositif de contrôle et de suivi de la cessation des hostilités, conclue par Washington et Moscou à deux reprises.
Le chef de la diplomatie française veut faire partie intégrante du processus de paix en Syrie. Jean-Marc Ayrault a réclamé mercredi devant le Conseil de sécurité des sanctions contre les auteurs d'attaques à l'arme chimique en Syrie et a proposé un mécanisme de surveillance de la cessation des hostilités.
« Aucun crime ne doit être passé sous silence, même en contrepartie d'une trêve. Il n'y a pas de paix s'il y a impunité, et le Conseil doit agir dans le cadre du chapitre 7 (prévoyant des mesures coercitives) pour condamner ces attaques et sanctionner ses auteurs », a déclaré Jean-Marc Ayrault lors d'une séance du Conseil de sécurité consacrée à la tragédie syrienne.
Les États-Unis sont censés présenter une résolution pour condamner ces attaques et demander des sanctions, mais la Russie, fidèle alliée de Damas, a estimé que le rapport n'apportait pas de preuves.
« Il n'y a pas de donnant-donnant, une trêve contre l'abandon de poursuites pour les armes chimiques », a insisté Jean-Marc Ayrault en sortant de la salle.
Avec Le Point