La politique de deux poids deux mesures à l'égard de l'utilisation des substances interdites par les sportifs de différents pays dépasse toutes les bornes, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine.
Le président russe Vladimir Poutine a commenté le scandale des cyberattaques dont a été victime l’Agence mondiale antidopage (AMA), à la suite duquel on a appris que les sportives américaines, notamment les joueuses de tennis Venus et Serena Williams et la gymnaste Simone Biles avaient pris des substances interdites au cours des JO 2016.
La politique de deux poids deux mesures à l'égard de l'utilisation des substances interdites par les sportifs de différents pays « dépasse toutes les bornes », a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine.
« Il se trouve que les sportifs considérés comme sains prennent légalement des médicaments interdits pour les uns, et des gens qui souffrent de maladies graves, qui sont lourdement handicapés, sont exclus des Jeux paralympiques de Rio sur de simples soupçons. Cela dépasse toutes les bornes », a indiqué le chef de l'État russe.
Le sujet du piratage de la base de données de l'AMA a été abordé au cours du sommet des pays-membres de la Communauté des États indépendants (CEI) lorsque Vladimir Poutine a félicité le président du Kirghizstan pour l'organisation réussie des Jeux mondiaux nomades. Le leader kirghize a fait remarquer que l'avantage essentiel de ces jeux a consisté en leur non-politisation.
Vladimir Poutine a rebondi en évoquant les cyberattaques contre l'AMA : « Nous ne partageons pas ce que font les hackers, mais ce qu'ils ont fait ne peut pas ne pas intéresser l'opinion publique internationale et, en premier lieu, sportive. Cela pose des questions », a déclaré M. Poutine.
Auparavant, on a appris que le groupe de pirates informatiques Fancy Bear avait piraté la base de données de l'AMA et divulgué l'information selon laquelle l'Agence avait permis à des sportives américaines de prendre des substances interdites. Le directeur général de l'AMA Olivier Niggli a par la suite confirmé le piratage des bases de données de l'institution et a indiqué que, selon les données fournies par la police, l'attaque provenait de Russie.
En outre, le Kremlin s'est déclaré prêt apporter son concours à l'Agence mondiale antidopage (AMA) dans la lutte contre la cybercriminalité si l'AMA sollicite une telle assistance.
Sputnik