Des chaînes d’informations étrangères ont prétendu que la Russie avait déployé des bombardiers TU-22M3 dans la base aérienne de Nojeh à Hamedan, ville située à l’ouest de l’Iran, en vue d’opérer en Syrie.
La durée de vol de ces chasseurs bombardiers aurait diminué de 60%, minimisant ainsi les dépenses liées à la lutte anti-terroriste et les risques d’erreur de frappe.
La distance de vol entre l’aéroport militaire de Modzok, au sud de la Russie, et Palmyre en Syrie est estimée à 2150 kilomètres, alors que depuis la base de Nojeh, elle est de 900 kilomètres.
La raison de ce nouvel emplacement stratégique serait l’incapacité d’accueil de tels chasseurs bombardiers par la base aérienne russe de Hamim à Lattaquié en Syrie.
Quoi qu’il en soit, aucune autorité iranienne ou russe n’a confirmé pour l’heure cette information. Par ailleurs, les médias russes n’y ont toujours pas réagi.
Hier soir, le ministère russe de la Défense a officiellement demandé à l’Iran l’autorisation de traverser l’espace aérien iranien pour le transfert de missiles Cruz employés dans le bombardement des positions terroristes en Syrie.
Cette information témoigne de la bonne évolution des relations entre Moscou et Téhéran.