L'Iran a fermement démenti les accusations proférées par le ministère bahreïni de l'Intérieur contre Téhéran.
Le porte-parole iranien du ministère des Affaires étrangères Bahram Qassemi a rejeté les déclarations anti-iraniennes de Manama, déclarations "sans fondement" et "répétitives".
Le porte-parole de la Diplomatie iranienne a conseillé surtout au régime de Bahreïn de travailler à une solution pacifique des problèmes croissants que connait le royaume au lieu de blâmer les voisins et de renvoyer la balle de leur camp.
Le régime bahreïni a prétendu avoir démantelé une cellule liée à Téhéran qui projetait de lancer des attaques sur son territoire.
Ce n'est pas la première fois que Manama formule ce genre d'allégations qui sont toujours restées sans preuve.
De concert avec son principal soutien, Riyad, le régime des Ale Khalifa a intensifié la répression contre ses opposants qui protestent depuis 2011 dans le cadre d'un mouvement pacifique aux revendications sociales.
La majorité de la population de Bahreïn est discriminée par une minorité au pouvoir qui rejette tout compromis et insiste pour monopoliser le pouvoir.
Il y a un mois, le régime de Manama a déchu de sa nationalité le leader des chiites de Bahreïn, le Cheikh Issa Qassem qu'il projette d'expulser du pays.
Peu de temps avant, le régime avait dissout le mouvement d'opposition pacifique Al-Wafak dont le chef, le Cheikh Ali Salmane est condamné en appel à 9 ans de prison.
L'Iran a déjà mis en garde Bahreïn contre une politique de répression suicidaire qui ne mènerait qu'à déclencher une réaction "armée" de la part de la population.