L'OTAN et la Russie ont essayé de reprendre langue, mercredi 13 juillet, pour la première fois depuis le sommet de Varsovie, qui a entériné le déploiement de 4 000 soldats en Europe de l'Est en réponse à la crise en Ukraine.
Entre les vingt-huit pays alliés au sein de l’OTAN et la Russie, le dialogue a repris.
« Les agissements de la Russie en Ukraine ont sapé la sécurité euro-atlantique. Les Alliés et la Russie ont des désaccords profonds et persistants au sujet de cette crise. Il n’y a eu aujourd’hui aucune convergence des esprits », explique Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN.
L’ancien Premier ministre norvégien ajoute : « Les Alliés au sein de l’OTAN ne reconnaîtront jamais l’annexion illégale et illégitime de la Crimée. Nous devrions tous œuvrer au règlement du conflit dans l’est de l’Ukraine par des moyens diplomatiques et pacifiques. »
En réponse aux provocations russes, a été confirmé au récent sommet de l’Alliance atlantique à Varsovie le déploiement permanent de bataillons multitâches dans chacun des trois pays baltes ainsi qu’en Pologne, pour un total de 4 000 militaires.
Parallèlement, le commandement américain en Europe a annoncé un accroissement de sa présence de ce côté-ci de l’Atlantique. En dépit de quelques propositions russes destinées à éviter toute escalade née de malentendus dans l’espace aérien au-dessus de la Baltique, pour beaucoup, l’ambiance était tristement réminiscente de la guerre froide.
Avec RFI