Dans un article publié ce vendredi par le journal Financial Times, le Président américain, Barack Obama, a affirmé que la Russie sera au centre des discussions du sommet de l'OTAN, avec un seul mot d'ordre du côté de l'Alliance.
"Fermeté" face à ce qu'il a appelé "l'agression russe". Obama a pourtant plaidé pour le dialogue afin de stopper "l'engrenage infernal des tensions" depuis le rattachement de la Crimée à la Russie.
Et pour rappel, pour les hôtes polonais du sommet comme pour leurs voisins baltes, la décision la plus importante attendue à Varsovie concerne le déploiement de quatre bataillons multinationaux otaniens, de 600 à 1000 soldats chacun, en Estonie, Lettonie, Lituanie et Pologne.
C'est en fait quelques heures avant l'ouverture du sommet de l'OTAN à Varsovie qu'ont été publiés ces propos dans lesquels Barack Obama a aussi évoqué un autre sujet important des discussions du sommet : le Brexit.
Le président américain, Barack Obama, a aussi appelé à une sortie "ordonnée" de la Grande-Bretagne de l'UE et à des liens renforcés entre l'Europe et l'OTAN face au défi du terrorisme et à ce qu'il a appelé la "menace" russe.
"Notre alliance transatlantique vit peut-être son moment le plus important depuis la fin de la Guerre froide", a-t-il averti.
La Grande-Bretagne demeurera par ailleurs un des "pays leaders" de l'OTAN en termes de capacités militaires et doit "continuer à apporter une contribution majeure à la sécurité européenne", a-t-il insisté.
Le président américain se trouve à Varsovie pour participer au sommet de l'OTAN.
Avec La Dépêche du Midi