"Nous avons reçu de personnes proches des séparatistes des messages selon lesquels le PKK a l'intention de négocier et de déposer les armes ; cependant nous ne négocierons avec eux sous aucune condition", a précisé Binali Yildirim, le Premier ministre turc.
En s'adressant aux membres du parti de la Justice et du Développement (AKP, au pouvoir), Yildirim a demandé aux partis opposés au gouvernement turc d'accepter le changement de la Constitution et la présidentialisation du régime pour que ce pays puisse avancer côte à côte avec les évolutions mondiales.
Le Premier ministre turc a également tenu le PKK responsable des récentes explosions à travers le pays.
En 2013, le Parti des travailleurs du Kurdistan et Ankara sont parvenus à un traité de paix selon lequel le PKK a accepté d'évacuer les zones urbaines vers les régions montagneuses, sans cependant accepter de remette ses armes.
Ce traité a été rompu en juillet dernier avec la reprise des affrontements entre les deux parties.