"Les Kurdes syriens ont joué un rôle crucial dans le combat contre Daech en Syrie et restent très largement dominants dans les Forces démocratiques syriennes (FDS), la coalition arabo-syrienne soutenue par les États-Unis." C'est ce qu'a déclaré le Secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter.
« Nous leur en sommes reconnaissants et nous voulons continuer » ce partenariat, tout « en admettant les complexités de leur rôle régional », a poursuivi M. Carter, devant la commission des forces armées du Sénat, à Washington.
A noter que les Kurdes syriens ont proclamé, jeudi 17 mars, une entité « fédérale démocratique » dans les zones qu’ils contrôlent dans le nord du pays. « Le système fédéral a été approuvé pour la région Rojava, a déclaré Sihanouk Dibo, un responsable du Parti de l’union démocratique (PYD), principal parti kurde en Syrie, à l’issue d’une réunion de plus de 150 représentants de partis kurdes, arabes et assyriens à Rmeilane, dans le nord-est de la Syrie. Ils ont voté en faveur de l’union des trois « cantons » kurdes (Afrine, Kobané, Jezireh) et des zones conquises ces derniers mois par les forces kurdes au sein d’une zone d’« administration autonome ».
Mercredi, à peine une heure après que le porte-parole du principal parti politique kurde syrien (PYD) a annoncé la possible formation d’une région autonome dans le Nord syrien, Washington s’est rapidement opposé à cette idée. Marc Tuner a déclaré que Washington n’avait pas accepté et qu’il n’accepterait pas la formation d’une région autonome ou semi-autonome en Syrie.
(Avec AFP)