Mohammed Ben Salmane a donné son feu vert aux conditions d’Ansarallah.
Un dénonciateur anonyme saoudien surnommé Mujtahidd a révélé sur son compte Twitter, que Mohammed Ben Salmane, second prince héritier de la dynastie saoudienne, avait donné son feu vert aux conditions, posées par Ansarallah, après l’échec des négociations pour la paix du Koweït.
Mohammed Ben Salmane a renoncé, selon Mujtahidd, à ses deux conditions qu’étaient le désarmement des Houthis et leur retrait des zones dont ils avaient pris le contrôle.
Il a également chargé l’ambassadeur de l’Arabie saoudite au Koweït de s’assoir à la table du dialogue avec les représentants d’Ansarallah et demandé à la délégation de Riyad de respecter les résultats de ces entretiens.
L’ambassadeur saoudien en poste au Koweït a proposé à Ansarallah de mettre fin à ses agissements sur la frontière yéméno-saoudite en échange du refus de Riyad d’insister sur ses positions.
L’Arabie saoudite a, de même, demandé à Ansarallah de laisser Mansour Hadi devenir le président symbolique du Yémen et de permettre la formation d’un gouvernement d’union nationale.
De son côté, Ansarallah n’a pas réagi aux nouvelles propositions de la partie saoudienne, tout en lui réclamant de lourds dédommagements pour les dégâts irréparables qu’elle a imposés au Yémen par son intervention militaire.
Selon la même source, Mohammed Ben Salmane s’est soumis à cette requête des Houthis mais il entend l’avancer dans le cadre d’une conférence nationale avec pour thème la reconstruction du Yémen pour ainsi faire croire que cette décision n’aurait pas été prise sous pression d’Ansarallah.