L’ambassadeur de France aux États-Unis a critiqué, vendredi, sur son compte Twitter, la réticence exagérée des banques à reprendre leurs relations commerciales avec l’Iran.
Gérard Araud, ambassadeur de France aux États-Unis, a annoncé, vendredi, sur son compte Twitter que si l’Iran ne pouvait pas tirer profit des privilèges de la levée des sanctions, "pourquoi devrait-elle alors rester engagée à l’accord nucléaire ?"
L’accord nucléaire ne concerne que l’affaire nucléaire et "nous devons tenir nos promesses" tant que les Iraniens respectent leurs engagements, a ajouté l'ambassadeur.
Les banques européennes sont réticentes à reprendre leurs liens avec l’Iran par crainte que les sanctions américaines ne soient pas violées, selon Araud.
L’engagement très exagéré des banques envers les États-Unis "vide du sens" la promesse de la levée des sanctions, a-t-il martelé.
Ce post de Gérard Araud est de facto une réponse à un article virulent de The Wall Street Journal contre le plan d’action conjoint (l'accord sur le nucléaire entre l'Iran et les puissances occidentales) que Jeffrey Goldberg, un journaliste pro-israélien, a partagé, vendredi, sur son compte Twitter.
Bien que les compagnies européennes se soient dites prêtes à reprendre leurs relations commerciales et économiques avec l’Iran, à l’issue de l’entrée en vigueur du Plan d’action conjoint, la réticence des banques européennes à reprendre leurs liens avec les Iraniens constitue un grand obstacle à tout investissement étranger en Iran.