Selon l'agence iranienne Tasnim, les pourparlers de paix pour le Yémen qui devaient avoir lieu lundi, se sont ouverts jeudi soir à Koweït.
Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Sabah Khaled al-Sabah, a annoncé le début de cette série de négociations entre les parties en conflit au Yémen, avec la médiation de l'émissaire spécial de l'ONU pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed.
Le but de ces pourparlers est de trouver une solution politique au conflit au Yémen entre l'armée, le mouvement Ansarallah et les forces loyales à l'ancien président Ali Abdallah Saleh d'une part, et de l'autre les forces loyales au président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par une coalition conduite par l'Arabie saoudite.
La délégation du mouvement Ansarallah et de l'ancien président Ali Abdallah Saleh est arrivée jeudi à Koweït.
Le porte-parole du mouvement Ansarallah, Mohammad Abdessalam, a déclaré que le mouvement a accepté de se mettre d'accord sur un plan de paix au Yémen à condition que l'Arabie saoudite et ses alliés mettent définitivement fin à leur agression militaire contre le pays.
Avant cette réunion, un cessez-le-feu avait été annoncé le 11 avril au Yémen, mais il a été violé à plusieurs reprises.