Au Yémen, le mouvement Ansarallah et le Congrès général du peuple demandent d'une voix unie au Conseil de Sécurité de l'ONU de sanctionner l'Arabie saoudite qui ne cesser de bafouer la trêve mise en vigueur.
Selon l’agence de presse Fars, le mouvement Ansarallah et le Congrès général du peuple ont appelé, lors d’une assise à Sanaa, la communauté internationale et le Conseil de Sécurité de l’ONU à prendre des mesures "claires" et "précises" contre l’Arabie saoudite et ses mercenaires qui violent l’accord du cessez-le-feu au Yémen.
Au cours de cette réunion, l’accent a été mis sur la nécessité d'une collaboration conjointe face aux attaques saoudiennes afin d'accéder à une paix réelle et effective et mettre fin à l’effusion de sang innocent.
Le peuple yéménite a alors été appelé à s’unir et à ne pas permettre à l'ennemi d'entraver l'unité nationale ou de ternir la relation entre Ansarallah et le Congrès général du peuple dirigé par l'ancien président du Yémen, Ali Abdallah Saleh.
Ces deux partis ont affirmé aussi qu’il était indispensable que soient réunies enfin les conditions requises pour une transition politique pacifique.
Un communiqué de fin de séance a souligné que le non-respect du cessez-le-feu compromettait aussi et déjà les pourparlers à venir.
Les frappes aériennes que Riyad et ses alliés mènent depuis un an contre les villes yéménites ont fait près de 1000 morts et des milliers de blessés dont plus de 90% sont des civils.
En un an de bombardement, les infrastructures du pays ont été détruites à 80% et la population yéménite a été privée de secours humanitaires car Riyad empêchait les cargos humanitaires d'accoster les ports en bloquant, en outre, l’accès au ciel yéménite.