Selon les sources russes, les missiles S-300 que la Russie vient d’envoyer en Iran ne faisaient pas partie des cargaisons de missiles que Moscou doit livrer à Téhéran, dans le cadre de l’accord, signé entre les deux parties.
« La première cargaison de missiles S-300 avait été remise aux Iraniens, avec succès, d’autant plus que les missiles ont fait l’objet des tests réussis. La partie iranienne, quant à elle, n'a pas déploré des caractéristiques techniques des missiles en question, dont le lancement s’est effectué sans difficulté. Néanmoins ces S-300 ne font pas partie des missiles que nous devons livrer à l’Iran, dans le cadre de l’accord signé », a-t-on appris d’une source russe bien informée.
Dmitri Rogozine, le vice-Premier ministre russe, avait auparavant confirmé le début de la livraison des missiles S-300 à l’Iran.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hossein Djaber Ansari, a affirmé que les accords, signés entre les deux parties, étaient sur le point d’être appliqués.
« La première étape de l’accord a été exécutée et nous souhaitons que les autres étapes soient mises en application dans un proche avenir ».
Dans ce droit fil, l’agence de presse russe Interfax a annoncé que l’Iran mettrait en service les systèmes S-300, en été 2016.