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La délégation de l’ONU abasourdie par les dégâts

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un nombre important de bâtiments sociaux ont besoin d'être restaurés voire même d'être totalement reconstruits. (photo d'archives)

Une fois passée la liesse de la libération de la ville dont les vestiges sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, il est temps de passer à la reconstruction, non seulement de la cité historique, mais aussi des quartiers résidentiels, grièvement endommagés par Daech. Pour évaluer les dégâts, une mission de l'ONU s'est rendue sur les lieux.

Il suffit d'entrer dans la ville pour comprendre qu'ils ont laissé leurs traces partout : on les repère sur les immeubles résidentiels et sur les murs des écoles. C'est à l'intérieur de certains de ces bâtiments que les extrémistes tenaient leurs tribunaux barbares, c'est là qu'ils décidaient du sort des habitants locaux.

"Voici le siège de l'organisation du Croissant-Rouge, où les terroristes avaient organisé un point de collecte de dons. En outre, ici on punissait les gens portant des vêtements 'indécents'. Ces derniers étaient placés en garde à vue, se voyaient confisquer leurs effets personnels et recevaient une punition allant de la lecture du Coran à des coups de fouet", indique un habitant local, cité par la chaîne RT.

Afin d'évaluer les dégâts causés par le groupe terroriste, une délégation de l'ONU s'est rendue sur place. Les experts ont été abasourdis par l'étendue des dégâts : un nombre important de bâtiments sociaux ont besoin d'être restaurés, voire même d'être totalement reconstruits.

"Nous sommes ici grâce à l'aide du gouverneur de Homs. Notre but est d'évaluer la situation à Palmyre pour comprendre si des civils peuvent revenir", a indiqué un représentant de la mission.

Des efforts conjoints entre la communauté internationale et les autorités syriennes sont indispensables pour que la vie de cette ville martyrisée par Daech reprenne son cours, mais c'est un travail de longue haleine.

Avec Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV