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Ni Cameron ni Obama n'ont réagi à la libération de Palmyre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le célèbre journaliste de The Independant, Robert Fisk. (Photo d'archives)

Des médias ont reproché à Barack Obama et à David Cameron leur silence au sujet de la libération de Palmyre par l'armée syrienne, le 27 mars.

La Grande Bretagne aurait pris la décision de ne pas se prononcer au sujet de la libération de Palmyre par l'armée syrienne, considérée actuellement comme la plus grande défaite de «Daech» depuis deux ans, s'offusque le quotidien britannique The Independent.

«Lorsque des bourreaux noirs ont quitté Palmyre ce week-end, M. Obama et M. Cameron ont gardé le silence», lit-on dans l'article de Robert Fisk.

Des terroristes de «Daech» ont effectué récemment une série d'attaques à Bruxelles faisant, selon un dernier bilan, 28 victimes et plus de 300 blessés de 20 nationalités, a rappelé M. Fisk.

«Ne devrions-nous pas applaudir la plus importante défaite militaire de l'histoire de Daech?», demande le journaliste.

En outre, M. Fisk estime que si les forces syriennes, avec l'aide des militaires russes, prennent la ville de Raqqa, «capitale» de «Daech», l'Occident gardera de nouveau le silence.

«Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire quand j'ai lu que le commandement des Etats-Unis avait fait rapport de deux frappes aériennes sur les positions des terroristes de Daech aux alentours de Palmyre, dans les jours précédant sa libération. C'est tout ce que vous deviez savoir sur la +guerre américaine contre le terrorisme+. Ils voulaient détruire Daech mais pas autant que ça», écrit Robert Fisk.

L'armée syrienne a repris le contrôle total de Palmyre, dimanche, après en avoir chassé les terroristes de «Daech» qui tenaient depuis près d'un an cette ville antique du centre de la Syrie.

La ville de Palmyre, dont les vestiges sont classés patrimoine mondial par l'Unesco, a une importance aussi bien historique que stratégique. Un désert s'étend au nord et au nord-ouest de Palmyre. La reprise de la ville a privé «Daech» du contrôle de 20% des territoires occupés. Le commandement des forces armées syriennes pourra ainsi entamer une progression vers la ville de Raqqa, «capitale» de Daech, et procéder au déblocage de Deir ez-Zor, assiégée par les terroristes.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV