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Des bombes chimiques à l’Université irakienne de Mossoul

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une bombe « chimique » non explosée, datant de la guerre Iran-Irak (1980-88), découverte sur le chantier de construction d'un immeuble à Sanandaj, au Kurdistan iranien. (Photo d'archives)

Wall Street Journal a publié un rapport qui confirme le contrôle par le groupe terroriste wahhabite Daech du laboratoire chimique de l'Université de Mossoul pour l'utiliser dans la fabrication de charges explosives sophistiquées et de bombes chimiques.

Citant le colonel irakien Hatem Maksousi, "le centre de l'Université de Mossoul est l'un des meilleurs du monde. Il peut équiper Daech et se répandre dans le monde. Le laboratoire chimique favorisera les attaques de Daech dans le pays".

"Les entraîneurs partent à Raqqa (Syrie), puis à l'Université de Mossoul pour utiliser les équipements disponibles dans les laboratoires, mais il n'est pas clair si les laboratoires de Daech à Mossoul sont toujours opérationnels."

Une source scientifique à l'université de Mossoul a révélé que six éléments de Daech ont disparu des couloirs de l'université après avoir passé quelques mois à mener des recherches et des expérimentations dans le département de chimie à la faculté de sciences à l'université.

Et de poursuivre que l'Université de Mossoul est le seul bâtiment à être tombé sous le contrôle de Daech, précisant que cette milice terroriste a chargé une équipe d'experts en chimie et en biologie de produire un mélange chimio-bactériologique en vue de créer le noyau d'une arme chimique.

Cette équipe de Daech est composée de six personnes de différentes nationalités, dont deux originaires de la Syrie, une de l'Irak. On rapporte que le nombre de miliciens a augmenté avant que tout le processus ne s'arrête.

"Un nombre de professeurs universitaires se sont ralliés à Daech sous la menace des armes. Certains d'entre eux travaillaient comme chercheurs aux institutions de fabrication d'armes et dans les sites chimiques et biologiques supervisés par Hussein Kamel, proche de l'ancien président irakien Saddam Hussein. Cette équipe a disparu ces dernières semaines pour des raisons non identifiées", ajoute le journal US.

"Cependant, des sources sécuritaires avancent que ladite équipe a transporté certains équipements et les résultats de leurs recherches en Syrie par peur que l'université ne soit bombardée." 

En Syrie, les terroristes wahhabo- takfiristes ont déjà utilisé le gaz toxique contre les populations syriennes sans que cela fasse réagir outre mesure les autorités occidentales. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV