Du 20 au 23 mars, les forces aérospatiales russes ont réalisé 41 sorties dans la région de Palmyre, portant 146 frappes contre les sites militaires des islamistes, rapporte jeudi le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
"Six postes de commandement, plus de 320 terroristes, cinq chars, six systèmes d'artillerie, des entrepôts de munitions et 15 véhicules ont été détruits", lit-on dans le bulletin d'information, publié sur le site du ministère russe de la Défense.
Lundi, le chef du Commandement opérationnel principal de l’État-major de l'armée russe Sergueï Roudskoï a déclaré qu'à partir du 22 mars, la Russie serait prête à recourir à la force à l'égard des forces armées violant systématiquement la trêve en Syrie.
Depuis le 27 février, l'accord de cessez-le-feu est en vigueur en Syrie. La veille, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté une résolution en faveur de la trêve qui ne concerne cependant pas les organisations terroristes Daech (l'EI), Front al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) et d'autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil.
Le 14 mars, Vladimir Poutine a ordonné le retrait des forces aériennes russes de Syrie à partir du 15 mars. Selon lui, les militaires russes ont accompli leur mission et inversé la tendance dans la lutte contre le terrorisme.
Les médias occidentaux ont largement spéculé sur les conséquences de cet retrait et les impacts négatifs qu'il aurait pu avoir sur les capacités de combat de l'armée syrienne. les avancées à Palmyre prouvent effectivement le contraire.