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La plupart des Syriens sont contre le fédéralisme (expert kurde syrien)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants kurdes (YPG), dans la provincé de Hassaké, au nord-est de la Syrie, le 19 février 2016. ©AFP

Selon un universitaire kurde syrien, la plupart des partis syriens sont contre le fédéralisme et ce sont seulement les Etats-Unis qui le soutiennent, d’autant plus que cela s’inscrit dans le cadre des intérêts du régime sioniste visant à affaiblir la Syrie.

Selon l’agence de presse Tasnim, Farid Saadoun, une personnalité universitaire kurde syrienne, s’est attardé sur l’établissement d’une région fédérale dans le nord de la Syrie, affirmant que le gouvernement de Damas et la quasi-totalité des groupes et des partis politiques syriens s’y opposaient, puisqu’ils voulaient éviter la partition de la Syrie.

Dans un entretien avec le journaliste de Tasnim News à Damas, cet expert syrien a déclaré que l’approche américaine consistait à établir une région fédérale en Syrie, en conformité avec les exigences du régime israélien qui souhaite l’affaiblissement et le démembrement de la Syrie.

S’agissant de l'appel à la création d’une région fédérale dans le nord syrien par les Kurdes lors d’une réunion à Hassaka, il a indiqué : « Il faut définir les choses en toute transparence. Ils n’ont pas annoncé explicitement la formation d’un gouvernement fédéral en Syrie ; le communiqué final de cette réunion souligne que les Kurdes œuvreront pour l’établissement d’un système fédéral démocratique dans le nord de la Syrie. Et la seconde clause de ce communiqué insiste sur le fait qu’ils n’ont pas annoncé la mise en place d’un système fédéral au nord de la Syrie. Par contre, ils ont fixé un délai de six mois pour atteindre cet objectif ».

Il semblerait que, selon Farid Saadoun, le fédéralisme se soit transformé en une revendication kurde, d’autant plus que les Kurdes ne pensent pas pouvoir cohabiter avec d’autres groupes sous la direction d’un système central.

C’est la raison pour laquelle, ils ont confiance en le fédéralisme sans jusqu’ici déterminer le modèle de ce système fédéral et les modalités de l’accord à trouver avec d’autres couches de la société syrienne. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV