Les ministres iranien et turc des Affaires étrangères ont insisté sur le renforcement de la coopération économique afin d’accéder à l’objectif fixé de 30 milliards de dollars d’échanges bilatéraux.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif qui se trouve à Istanbul s’est entretenu avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu des relations bilatérales et des évolutions régionales.
En allusion à la visite réussie du Premier ministre turc Ahmet Davutoglu à Téhéran, le chef de la diplomatie turque a souligné que ces déplacements aboutiraient à l’essor des relations entre l’Iran et la Turquie.
Il a plaidé pour le renforcement de la coopération économique entre Téhéran et Ankara en vue d’atteindre l’objectif fixé de 30 milliards de dollars, et a fait part de son espoir que la prochaine réunion de la commission conjointe des deux pays sera couronnée de succès.
Le ministre turc des Affaires étrangères a prôné également l’élargissement des relations touristiques. Selon ce dernier, le terrorisme constitue une menace commune à l’Iran et à la Turquie, qui devrait servir de base à l’essor de la coopération bilatérale.
Le patron de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a de son côté souligné l’importance pour l’Iran de renforcer ses relations avec la Turquie, en déclarant que son pays entendait avoir de bonnes relations avec la Turquie, pays qui soutient l'Iran dans les moments difficiles.
« 30 milliards de dollars est l’objectif fixé par les dirigeants des deux pays », a indiqué M. Zarif.
Selon le ministre iranien, lors de la visite couronnée de succès du Premier ministre turc en Iran, les deux parties ont discuté d’importantes questions bilatérales et régionales.
Insistant sur l’entente trouvée entre les deux pays afin de préserver l’intégrité territoriale de l'Irak et de la Syrie, M. Zarif a déclaré que le renforcement des coopérations consulaires, judiciaires, bancaires et énergétiques, ainsi que l'organisation le plus rapidement possible de la commission conjointe du transport, font partie, entre autres, des questions d’intérêt commun entre les deux capitales.