La République islamique d’Iran enverra une fois par semaine et dès la semaine prochaine, un navire de 5000 tonnes dans le port de Busan.
Le journal coréen Daily JoongAng a informé de la reprise des échanges commerciaux avec Téhéran, relations suspendues depuis décembre 2011 sur fond de sanctions.
Des sociétés coréennes comme Hyundai Merchant Marine et Hanjin Shipping ont repris leurs échanges avec le pays depuis juin dernier.
Les autorités iraniennes ont instauré depuis le mois de février, 4550 containers dans le port de Busan.
Le porte-parole des lignes navales iraniennes a déclaré : « Nous chargeons dans nos navires des produits en acier er des appareils électroniques et depuis peu, nous sommes aussi intéressées par les pièces automobiles. »
Les lignes maritimes et navales iraniennes ont conclu un marché commun avec le groupe sud-coréen Sebang en 1965, ce dernier se chargeant du chargement et de la livraison des produis dans les navires. Cette société coréenne a crée ensuite une entreprise de production des batteries mais elle fait l’objet de contrôles et de poursuites depuis 2006 où il a été relevé une irrégularité de sa part dans l’exécution d’un contrat avec la marine sud-coréenne, le contrat portant sur les batteries sous-marines.
Une source industrielle coréenne a rapporté que depuis, Sebang opèrait mal dans le domaine du chargement et de la livrassions des bateaux.
Les lignes navales de la RII se sont finalement séparées de Sebang en 2009 en instaurant leur propre bureau dans ce pays. Elles continuent néanmoins à maintenir leurs relations avec la société Sebang qui détient 1/3 des parts du port international Busan.