"La présence des conseillers iraniens en Syrie n'a rien à voir avec les acteurs étrangers", a affirmé le porte-parole de la diplomatie iranienne, lors de sa conférence de presse hebdomadaire.
Selon l'agence Tasnim, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hossein Jaberi Ansari a également affirmé que la poursuite de cette présence dépendrait de la situation de la crise, de la demande officielle du gouvernement syrien et des décisions des responsables de la RII. C'est aussi le cas, en ce qui concerne la présence de l'Iran en Irak voisin, au niveau des conseillers militaires, a ajouté le diplomate.
En réponse à une question sur les reportages faisant état de la violation de la trêve sur le terrain en Syrie, Jaberi-Ansari a souligné :
"Les actes des groupes terroristes font obstacle, plus que toute autre chose, à la stabilisation du cessez-le-feu en Syrie. "
Le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères a aussi démenti les dires des responsables saoudiens qui accusent l'Iran d'implication dans les explosions survenues dans ce pays :
"Face aux évolutions internes, régionales et internationales, surtout lorsqu'elle ne les trouve pas conformes à ses propres intérêts, l'une des politiques traditionnelles de l'Arabie saoudite consiste à imputer aux autres la responsabilité des problèmes intérieurs".
Il a aussi évoqué des doutes sur la réelle volonté des acteurs régionaux, dont l'Arabie saoudite, d'adhérer au processus de paix en Syrie : "or, à peine deux jours après l'instauration du cessez-le-feu, certains parlent d'un plan B". Jaberi-Ansari a aussi parlé de la tournée asiatique du Ministre des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, ce qui est prévu pour le 5 mars. Le porte-parole de la diplomatie iranienne a aussi expliqué les raisons du report de la visite, à Téhéran, du Président sud-africain, pour dire qu'on a remis à un autre temps, dans un proche avenir, la visite de M. Zuma en Iran, et ce, à cause de la crise au Burundi et à la demande même du gouvernement sud-africain.