Le 8 mai, la presse israélienne a diffusé une nouvelle selon laquelle l’Iran aurait mené une cyberattaque d’envergure contre le réseau hydraulique de Tel-Aviv, attaque qui représentait, insistait cette même presse, « une menace stratégique ». Au lendemain de cette « cyberattaque », certaines sources ont fait part de la riposte cybernétique d’Israël visant le port de Shahid Rajaï, une attaque qui a été neutralisée par l’unité de la défense passive iranienne. Et aujourd’hui, les foyers de la quatrième grande ville en Palestine occupée restent privés d’électricité et beaucoup d’Israéliens ont été coincés dans des ascenseurs. Est-ce une réaction de Téhéran à l’attaque ratée d’Israël ?
Une grande partie de la ville de Rishon Lezion, située à huit kilomètres du sud de Tel-Aviv, est concernée, ce mardi 19 mai, par une importante coupure d’électricité qui a laissé des dizaines d’Israéliens coincés dans des ascenseurs.
Selon les médias israéliens, « Rishon Lezion est privé de l’électricité depuis deux heures et les responsables israéliens ne peuvent rien faire là-dessus ».
Cinq casernes de pompiers israéliens s’occupent des personnes qui sont coincées dans les ascenseurs, selon un compte Twitter.
La chaîne 12 de la télévision israélienne a rapporté que la consommation d’électricité avait rebondi pendant les dernières heures d’une manière sans précédent.
Aucun détail n’a été annoncé à ce propos.
Par ailleurs, le quotidien américain Washington Post a prétendu, dans un article publié mardi 19 mai, que le trafic maritime au terminal portuaire animé de Rajaï, en Iran, s’était brusquement arrêté sans aucune explication, le 9 mai.
Citant un responsable de l’administration américaine et des officiels d’un « pays étranger », Washington Post a rapporté qu’« Israël a mené une cyberattaque contre les installations du port iranien de Shahid Rajaï ».
À ce propos, un responsable du port iranien a déclaré : « La semaine dernière, les ordinateurs du port ont été mis brièvement hors ligne, ce qui pourrait être le résultat d’une cyberattaque. Or, puisque les unités de la défense passive étaient en parfaite disponibilité, les activités du port n’ont pas été entravées ».
Citant des sources anonymes, le Washington Post a prétendu que la cyberattaque israélienne était une réponse à une attaque cybernétique de l’Iran contre « le réseau hydraulique de Tel-Aviv » au mois d’avril.
Jeudi 7 mai, la chaîne 13 de la télévision israélienne a rapporté que le cabinet israélien avait examiné « la cyberattaque iranienne » lors d’une « réunion confidentielle ».
Selon les médias israéliens, « la cyberattaque menée par l’Iran a ciblé le réseau hydraulique de Tel-Aviv avant d’être neutralisée ». Les mêmes sources ont ajouté que Tel-Aviv n’était pas prêt à contrer une telle attaque.