Au sommaire :
1- L’Algérie dénonce la passivité et le silence au sein du Conseil face à la situation tragique dans les territoires palestiniens occupés
L’Algérie a dénoncé, mercredi, la passivité, la politique du double standard et des deux poids, deux mesures, l’inertie, l’indifférence et le silence assourdissant au sein du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, concernant la situation humanitaire tragique dans les territoires palestiniens occupés, face à l’impunité dont jouit l’occupant sioniste.
Lors du débat général sur le point 4 : « Situations des droits de l’Homme qui requièrent l’attention du Conseil », à la 55e session du Conseil des droits de l’Homme, le chef de la mission permanente de l’Algérie auprès du bureau de l’ONU à Genève et des organisations internationales, M. Rachid Beladehane, a réaffirmé que l’Algérie attachait une grande importance à la promotion, à la protection des droits de l’Homme et au respect de ses engagements en vue de renforcer le respect universel de tous les droits de l’Homme et des libertés fondamentales universellement reconnus, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international.
M. Beladehane a ajouté que l’Algérie insiste sur la nécessité de traiter les questions des droits de l’Homme dans le contexte mondial selon une approche constructive, non conflictuelle, non politisée, non sélective et basée sur le dialogue.
Source : Al24news
2- 3000 MW de solaire : immense bond en avant et rupture salvatrice avec le tout fossile
Pour la première fois depuis l’indépendance, l’Algérie actuelle tente de mettre en œuvre une stratégie visant, si elle était poursuivie avec la même détermination, de sortir graduellement de la dépendance dangereuse au tout fossile et penser de ce fait à l’Algérie de demain. Le coût global de ces 3000 MW serait autour de 2 milliards de $.
Pourquoi c’est important ? Les énergies fossiles représentaient jusqu’à présent 2% de la capacité totale installée et contribuaient d’une façon marginale à la production d’électricité. Dans un an, les 3000 MW qui représentent un bond en avant (multiplié par 7 la capacité solaire en passant de 2% à 10%) seront opérationnels et produiront de l’énergie électricité équivalente de 1000 MW thermique.
Dit autrement, cela veut dire que nous allons épargner l’équivalent de 1,5 milliard de m3 par an qui peuvent être vendus ou laissés aux générations futures. En clair, c’est comme si Sonelgaz, non seulement, ne consommerait plus de gaz, mais au contraire mettait à la disposition du pays 1,5 milliard de m3 de gaz chaque année équivalant à un gisement de gaz pour lequel on investirait constamment. Il vient que dès la troisième année, le gaz épargné permettrait de payer le financement initial après l’électricité est gratuite selon la durée des panneaux solaires autour de 25 ans.
Pour la première fois en déclenchant le compteur du renouvelable, l’Algérie peut se battre, non seulement dans le renouvelable et l’hydrogène vert, mais elle sera très économe de son gaz, qu’elle vendra au plus offrant, non pas contre des dollars, mais contre un savoir-faire avec la devise suivante : chaque m3 de gaz vendu devra être compensé par la mise au point d’un kWh solaire ou un kg d’hydrogène vert ! C’est cela la réussite de la transition énergétique à l’actif de ce gouvernement.
Source : Reseauinternational
3- Égypte : le groupe indien Rana discute d’un investissement de 12 milliards $ dans l’hydrogène vert
Le potentiel égyptien en termes de production d’énergie verte ne cesse d’attirer les groupes énergétiques mondiaux qui veulent tous saisir les opportunités d’investissement que le gouvernement de la République arabe promeut. Le groupe indien Rana envisage de développer une usine de production d’hydrogène vert en Égypte, avec un potentiel d’investissement de 12 milliards $, selon un communiqué. Lors d’une réunion qui s’est tenue le 18 mars entre Yahya Elwathik Bellah Nabih, chef du Service commercial égyptien (ECS) et des représentants de Rana, les deux parties ont discuté des opportunités d’investissement du groupe qui souhaite étendre ses activités hors Inde, en privilégiant notamment le continent africain. Il est en effet actif dans la fabrication de véhicules électriques et d’équipements agricoles, de satellites et la production d’énergie durable, telle que l’hydrogène vert.
Source : Agenceecofin
4- Maroc : Maison Malake, la coopérative sociale qui valorise la noix de cajou
Depuis l’an dernier, Maison Malake produit des pâtes à tartiner à base de noix de cajou provenant de Guinée Conakry et d’ingrédients 100 % naturels, issus de l’agriculture biologique. Riche en protéines, en antioxydants, en cuivre et en magnésium, la noix de cajou est un aliment de choix avec un potentiel énorme mais encore peu connu.
L’idée de valoriser et de transformer la noix de cajou est venue à Zineb et à ses partenaires, Ali Akdim, Aïcha Bammoun, et Said Abdelkader El Figuigui, lors d’une visite d’une plantation d’anacarde - l’autre nom de la noix de cajou - en Guinée Conakry. Convaincus du potentiel de cette noix, les quatre amis ont alors décidé de fonder ensemble une coopérative sociale et lui ont donné le nom de « Malake », qui signifie « l’ange » en arabe classique. Fiers de représenter une Afrique riche et diverse dans ses origines, ils ont ainsi voulu lui rendre hommage. « Nous aimons l’Afrique et nous avons voulu donner du sens à notre action », explique Zineb.
Source : Agenceecofin