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Zoom Maghreb du 26 février 2024

Zoom Maghreb du 26 février 2024

Au sommaire :

1. Perspectives économiques pour la Tunisie

Le 17 février, la Tunisie a remboursé le principal de l’Eurobond de 850 millions d’euros, plus des intérêts de l’ordre de 47,8 millions d’euros, soit un total de 898 millions d’euros (l’équivalent de 3 milliards de dinars). Les recettes touristiques ont augmenté de 10,6 % depuis le début de l’année jusqu’au 20 février, atteignant 726,5 millions de dinars, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés, vendredi, par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Les revenus cumulés du travail ont augmenté de 5 % au cours de la même période pour s’établir à 984 millions de dinars au 20 février.

De ce fait, les avoirs nets en devises sont passés de 22,3 milliards de dinars (97 jours d’importation) au 23 février 2023 à 23,1 milliards de dinars (106 jours d’importation) à l’heure actuelle.

Le service cumulé de la dette extérieure a augmenté de 163 %, dépassant 4,5 milliards de dinars au 20 février 2024, contre 1,7 milliard de dinars une année auparavant.

L’économie nationale devrait croître de 0,4 % en 2023.

Dans ses perspectives économiques pour 2023, le Forum Ibn Khaldoun pour le Développement (FIKD) a présenté deux défis majeurs auxquels est confrontée l’économie tunisienne en termes de relance de la croissance.

Le Forum considère que la relance de l’investissement est le principal moteur de la croissance et de la création d’emplois, mais à court terme, pour l’année 2024, la relance de la croissance devra être recherchée à travers la mise en œuvre urgente de politiques spécifiques à chaque secteur, dans le but de résoudre les problèmes rencontrés et d’aider les entreprises qui connaissent des difficultés, en attendant la reprise attendue de l’investissement (période de gestation).

Le deuxième défi consiste à restaurer la confiance pour améliorer la visibilité et mettre en œuvre des réformes structurelles pour stimuler la compétitivité et améliorer l’environnement des affaires afin de stimuler l’initiative et rendre le pays plus attractif.

2. Algérie : Préparatifs du 7e Sommet du GECF à Alger

Les préparatifs du 7e sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (« GECF »), prévu du 29 février au 2 mars à Alger, sont en cours avec « dévouement et minutie », a déclaré le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, affirmant que ces préparatifs garantissent des conditions idéales pour un événement fructueux et productif.

Pendant son séjour en Algérie avec une délégation du Forum, il a visité plusieurs sites liés à l’événement, anticipant des discussions approfondies sur les développements géopolitiques, économiques et politiques liés au gaz naturel.

Le sommet comprendra des réunions de haut niveau, des événements parallèles et l’inauguration du siège du nouvel Institut de recherche sur le gaz du GECF. Des protocoles d’accord seront signés avec la Commission africaine de l’énergie et l’Institut de recherche économique pour l’ANASE et l’Asie de l’Est. Le sommet se terminera par la déclaration d’Alger, selon le site web d’AL 24 News.

Présidé par le président Abdelmadjid Tebboune, le sommet du GECF à Alger réunira des participants du monde entier au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal.

Créé en 2001, le GECF constitue de 5 pays d’Afrique (Algérie, Égypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria) ; 2 d’Asie (Iran, Qatar) ; 3 d’Amérique (Bolivie, Trinité-et-Tobago, Venezuela) + la Russie. + 7 observateurs : Angola, Azerbaïdjan, EAU, Irak, Malaisie, Norvège et Pérou.

Le président iranien Ebrahim Raïssi participera au 7e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) en Algérie.

Le GECF compte 19 pays membres et représente 72 % des réserves prouvées de gaz dans le monde et 44 % de la production commercialisée

3L’Algérie et la Mauritanie lancent les chantiers d’une zone franche et d’une connexion routière de 840 km

Les deux projets devraient permettre de renforcer les échanges commerciaux bilatéraux qui ne dépassent pas 200 millions de dollars par an, malgré les énormes potentiels des deux pays voisins.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ont procédé le jeudi 22 février, à la pose de la première pierre des projets d’une zone franche et d’une connexion routière d’une longueur de 840 km pour stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays.

M. Tebboune a déclaré à cette occasion que cette zone franche située dans la wilaya frontalière de Tindouf (à l’est de l’Algérie) offre des avantages fiscaux et douaniers aux opérateurs économiques algériens et mauritaniens.

« Les marchandises et biens mauritaniens d’origine claire sont les bienvenus et seront exonérés de taxes, idem pour les produits algériens », a-t-il souligné, invitant les opérateurs économiques à « investir dans la zone franche et à tirer parti des exonérations fiscales et douanières en matière d’échanges commerciaux et industriels entre les deux pays ».

Le président algérien avait déjà annoncé, le 13 février 2024, la création de zones franches entre l’Algérie et cinq pays africains frontaliers, en l’occurrence la Mauritanie, le Mali, le Niger, la Libye et la Tunisie, durant l’année en cours en vue de renforcer l’intégration économique régionale.

Située souvent à la frontière de deux pays, une zone franche est un espace clôturé dédié aux échanges commerciaux en exonération des droits de douane et proposant des installations d’entreposage, de stockage et de distribution. Elle permet également aux entreprises industrielles qui s’y installent de bénéficier de certaines exonérations fiscales.

Les dirigeants algérien et mauritanien ont également donné le coup d’envoi du projet de construction d’une route reliant Tindouf à la ville mauritanienne de Zouerate, qui s’étalera sur une longueur de 840 km.

L’accord relatif à la construction de cette route avait été signé en décembre 2021, en marge de la visite d’État effectuée par le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, en Algérie.

MM Tebboune et El-Ghazouani ont par ailleurs procédé à l’inauguration de deux postes frontaliers fixes entre l’Algérie et la Mauritanie.

Les échanges commerciaux entre Alger et Nouakchott ne dépassent pas 200 millions de dollars par an, malgré les énormes potentiels des deux pays, selon des données publiées en septembre dernier par le ministère algérien du Commerce et de la Promotion des exportations.

Agence ecofin

4. L’Espagne prévoit une participation de ses entreprises à un plan d’investissement marocain de 45 milliards €

Le Maroc est considéré comme un partenaire indispensable de l’Espagne en Afrique concernant notamment la gestion des flux migratoires. Situées sur la côte du royaume chérifien, les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla sont les seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique.

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé, le mercredi 21 février, à l’issue de sa visite de travail au Maroc, que l’Espagne envisage une implication de ses entreprises dans des projets marocains, d’une valeur de 45 milliards d’euros, d’ici 2050.

« L’Espagne est un partenaire de référence pour le Maroc avec des investissements prévus de 45 milliards d’euros, d’ici 2050 », a-t-il souligné, lors de la conférence de presse à Rabat.

Se félicitant de « l’évolution positive » des échanges commerciaux entre les deux pays, M. Sanchez a également indiqué que le partenariat économique bilatéral est appelé à se renforcer, notamment dans le contexte de l’organisation conjointe par les deux pays, avec le Portugal, de la Coupe du monde de football 2030.

Il a, par ailleurs, salué le « grand effort » déployé par le Maroc pour moderniser son économie, mettant en avant l’engagement des entreprises espagnoles dans cette dynamique de développement, en particulier dans les domaines du transport, des énergies renouvelables et de la gestion des ressources hydriques.

Le Maroc est considéré comme un partenaire indispensable de l’Espagne en Afrique concernant notamment la gestion des flux migratoires. Les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla situées sur la côte marocaine sont les seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique, et elles sont souvent privilégiées par les migrants illégaux vers l’Europe.

De plus, le royaume chérifien est le premier partenaire commercial de l’Espagne, avec 15,3 milliards de dollars de marchandises échangées durant les huit premiers mois de l’année 2023, selon des données publiées par l’Office des changes marocain.

Agence ecofin

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SOURCE: FRENCH PRESS TV