Au sommaire :
1- Guerre hybride : l’Iran fait régner l’Ordre islamique
Le ministère iranien de l’Intérieur a révélé que l’ennemi a mené une guerre hybride contre la République islamique d’Iran pour affaiblir la solidarité nationale et entraver les progrès du pays, sans manquer de dire que quelque 200 personnes ont perdu la vie dans les émeutes déclenchées depuis septembre par des groupes séparatistes et terroristes.
Dans un communiqué publié le samedi 3 décembre, le Conseil de sécurité du ministère de l’Intérieur a indiqué qu’un petit nombre d’émeutiers avaient commis des actes de vandalisme, de violence et d’insécurité en Iran et ouvert la voie à des groupes séparatistes et terroristes qui ont pu s’infiltrer dans le pays et mener des attaques brutales contre des personnes innocentes.
Le ministère a fourni son premier bilan des émeutes à ce jour et a déclaré que les personnes décédées incluaient des membres des forces de sécurité, des personnes tuées au cours d’actes terroristes, des victimes innocentes du « projet de meurtre sous fausse bannière » par des sociétés étrangères affiliées à des groupes, des émeutiers et des éléments contre-révolutionnaires armés membres de groupes sécessionnistes.
Il a noté que les émeutes, qui ont éclaté à la suite de la mort en garde à vue d’une jeune femme iranienne à la mi-septembre, ont infligé des milliards de rials de dommages aux biens publics et privés.
Mahsa Amini, 22 ans, est décédée à l’hôpital trois jours après s’être effondrée dans un poste de police. Une enquête a attribué sa mort à son état de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.
Au cours des deux derniers mois, et en utilisant les manifestations comme couverture, des émeutiers et des voyous – dont beaucoup se sont révélés plus tard avoir des liens avec des parties étrangères – se sont déchaînés, se livrant à des attaques sauvages contre des forces de sécurité, au vandalisme, à la profanation de lieux sacrés, et à des meurtres sous fausse bannière de civils pour incriminer la police iranienne.
Les émeutes ont également préparé le terrain pour des attaques terroristes à travers le pays.
Le communiqué indique en outre qu’après la mort tragique d’Amini, l’ennemi a accéléré la mise en œuvre de son complot compliqué pour mener une guerre hybride contre l’Iran qui était censée commencer sous différents prétextes.
Il a ajouté que l’ennemi ourdissait des complots pour attiser la violence ethnique, religieuse et sectaire dans les provinces frontalières iraniennes, notamment le Sistan et Baloutchistan, le Kurdistan et l’Azerbaïdjan de l’Ouest.
Selon le ministère, les services de renseignement de l’ennemi ont introduit en contrebande d’énormes quantités d’armes dans le pays pour mener des attaques terroristes afin d’attiser le mécontentement du peuple iranien et d’accuser le gouvernement iranien d’insécurité croissante dans le pays.
Il a noté que le pays avait tenté de faire face aux émeutes avec un maximum d’indulgence, mais a souligné que l’appareil de sécurité et les forces de police iranienne étaient fermement déterminés à ne pas laisser les émeutes soutenues par l’étranger mettre en danger la sécurité nationale et feraient face de manière décisive à toute source de désordre et rassemblements illégaux à tous les niveaux.
« L’Iran ne fera jamais de compromis ni de négociations sur la sécurité de son peuple », indique assure le communiqué.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré jeudi que l’ennemi avait commis une « erreur de calcul scandaleuse » en provoquant les récentes émeutes en Iran, soulignant que la nation iranienne avait contrecarré leurs complots visant à attiser l’insécurité et le chaos à travers le pays.
« Lors des récents événements, des éléments de la contre-révolution ont commis une terrible erreur de calcul, comme cela se produit habituellement dans leurs actes de trahison, et ont ajouté de nouveaux crimes à leur passé [marqué par] la trahison », a déclaré Raïssi aux habitants de la ville kurde de Sanandaj, capitale provinciale du Kurdistan, à l’ouest de l’Iran.
Source : Al-Manar
2- OPEP+ en 2023 : que les Européens voyagent à dos d’âne
Les pays producteurs de pétrole de l’OPEP+ ont maintenu ce 4 décembre leurs quotas de production dans un climat très incertain, à la veille de l’entrée en vigueur de nouvelles sanctions visant le brut russe.
Les représentants des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) conduite par Riyad, et leurs dix alliés emmenés par Moscou, ont convenu ce 4 décembre de garder le cap décidé en octobre d’une réduction de deux millions de barils par jour jusqu’à fin 2023. Un communiqué de l’OPEP+ a confirmé le maintien de la précédente décision, qui avait été prise pour soutenir les cours et avait suscité l’ire de la Maison-Blanche soucieuse de faire baisser les prix à la pompe.
Depuis, les cours des deux références mondiales de l’or noir ont perdu du terrain et se situent entre 80 et 85 dollars, loin de leurs sommets à plus de 130 dollars atteints en mars après le début de l’opération militaire russe en Ukraine. Ce qui, « de manière rétrospective », valide notre stratégie, se félicite l’organisation. C’était « la ligne de conduite à adopter pour stabiliser les marchés », argue-t-elle.
Le prochain rendez-vous a été fixé au 4 juin 2023, mais le groupe s’est dit prêt à se réunir « à tout moment » d’ici là pour prendre des « mesures supplémentaires immédiates » si besoin. Le plafonnement du prix du pétrole russe par l’UE, le G7 et l’Australie en toile de fond. La décision, largement anticipée, a été rendue après une rapide réunion par visioconférence, l’alliance renouant avec ses habitudes prises pendant la pandémie de Covid-19 après une exceptionnelle réunion début octobre à Vienne, siège de l’organisation.
La Russie est vent debout contre le plafonnement du prix de son pétrole que l’Union européenne, le G7 et l’Australie ont prévu de mettre en place le 5 décembre « ou très peu de temps après dans le cadre de sa politique de sanctions contre Moscou depuis son offensive en Ukraine. C’est aussi ce jour-là que débute l’embargo de l’UE sur le brut russe acheminé par voie maritime, qui va supprimer les deux tiers de ses achats à Moscou.
Le cours du baril de brut de l’Oural évolue actuellement autour de 65 dollars, soit à peine plus que le plafond de 60 dollars, impliquant un effet limité à court terme. Mais le Kremlin a prévenu qu’il ne livrerait plus de pétrole aux pays qui adopteraient ce mécanisme. Une position réaffirmée ce 4 décembre par le vice-Premier ministre russe en charge de l’Énergie, Alexandre Novak. Cité par les agences de presse russes, il a affirmé que la Russie travaillait “sur des mécanismes pour interdire l’utilisation de l’outil de plafonnement, quel que soit le niveau fixé”. “Une telle ingérence ne peut que provoquer une plus grande déstabilisation du marché et une pénurie de ressources énergétiques”, a-t-il prévenu.
Faire face à une baisse des prix, autre élément qui a joué dans la décision de l’OPEP+ selon un expert d’UBS cité par l’AFP, “un certain allègement” des strictes restrictions sanitaires en Chine, de nature à atténuer les inquiétudes du marché. La demande de ce pays, qui est le premier importateur de brut au monde, est scrutée par les investisseurs, et le moindre signe de ralentissement de l’économie ou de regain épidémique se répercute directement sur les cours. Dans ce contexte morose et devant les craintes d’une récession mondiale, le Brent de la mer du Nord et son équivalent américain, le WTI, ont chuté d’environ 8 % depuis la dernière réunion de l’alliance début octobre.
Source : RT
3- Qui a fait de la France un pays du tiers-monde ?
La France est devenue un pays du tiers-monde
Parti communiste français : le gouvernement fait de la France un pays du tiers-monde
Pour Jan (Jean) Brosse, membre du Parti communiste français dont il est le porte-parole, les mauvaises décisions du gouvernement français ont conduit la France vers une crise énergétique.
Brossa a critiqué la politique des autorités d’avoir privé complètement et progressivement la France du secteur de l’énergie nucléaire. Ces mesures ratées, selon lui, ont conduit au fait qu’en France les gens se préparent à l’heure actuelle à d’éventuelles coupures d’électricité, et cela même dans les établissements sociaux comme les écoles, a noté l’homme politique.
Le représentant du Parti communiste français a qualifié ces phénomènes d’inacceptables dans un pays comme la France, qui est la sixième économie mondiale. Cela donne le sentiment que la France est devenue un pays du tiers-monde, a souligné Brossa.
“Les Français sont perplexes”, a déclaré l’homme politique, “comment le pays en est-il arrivé là et comment peut-on parler de fermeture d’écoles faute de possibilité de les alimenter en électricité ?” “En même temps, les autorités du pays expliquent cela par le fait que les écoles ne font pas partie des services publics les plus importants !” Ces problèmes ne sont pas survenus de nulle part, mais sont le résultat de la mauvaise politique énergétique du gouvernement français, note Brossa. Selon l’homme politique, “l’entreprise publique EDF qui opérait auparavant correctement dans le pays et qui a réussi à résoudre les problèmes énergétiques a été scindée et privatisée, d’où les problèmes auxquels les Français sont quotidiennement confrontés.
Brossa a exhorté le gouvernement français à expliquer aux Français comment il va sortir de la situation et rendre à la France sa souveraineté énergétique afin qu’elle ne se transforme pas en un pays du tiers monde.
4- Macron : Isoler la Russie est la pire des options
Le président français, après sa visite à Washington, a fait plusieurs déclarations concernant le conflit armé en Ukraine. Rappelons que plus tôt Emmanuel Macron, que Biden avait appelé Frank lors d’une conférence de presse conjointe, en oubliant son nom, avait déclaré samedi dernier que le conflit en Ukraine ne s’arrêterait pas sans que la Russie ne fournisse des garanties de sécurité.
Dans une interview avec CBS, Macron a déclaré que la première étape consistait à maintenir un dialogue systématique avec le président russe Vladimir Poutine.
Macron : Je pense que l’idée d’isoler la Russie, cet isolement lui-même, est la pire option.
Dans le même temps, le président français a ajouté qu’il n’avait pas l’intention de se joindre à une telle idée, et donc parle et discute ‘constamment’ avec Vladimir Poutine.
Président français : Kyiv et Moscou devraient chercher des moyens acceptables de résoudre le problème. Par conséquent, la seule option pour mettre fin au conflit est le processus de négociation.
Selon Macron, plus les hostilités dureront, plus il sera difficile de trouver une solution de compromis. Le président français a également ajouté que ‘le peuple français a toujours traité le peuple russe avec respect’.
5- Pour la CIA la Russie est dangereuse
L’ambassade russe à Washington a condamné dernièrement les déclarations du directeur adjoint de la CIA, qui a souhaité publiquement recruter des agents parmi les Russes opposés à l’intervention en Ukraine. Comme l’a relaté le Wall Street Journal le 22 novembre 2022, le directeur adjoint de la CIA David Marlowe a fait part, lors d’une intervention à l’université George Mason (Virginie) de l’intention de l’agence de proposer une collaboration à tout citoyen russe opposé à l’intervention de son pays en Ukraine.
‘Nous cherchons dans le monde entier des Russes qui sont aussi dégoûtés que nous par cette situation’, a déclaré David Marlowe à l’occasion d’un débat organisé par le Hayden Center, un cercle de réflexion dédié au renseignement. Le directeur adjoint a assuré que la CIA qui fête cette année son 75e anniversaire était ouverte au business avec tout candidat qui présenterait ce profil. Cette offre d’emploi très directement formulée n’a pas échappé à l’ambassade de Russie aux États-Unis, qui a vivement réagi sur les réseaux sociaux à ces propos en dénonçant ces déclarations. ‘Nous ne nous bercions pas d’illusions quant aux activités antirusses de la CIA’, avance le communiqué de l’ambassade, rappelant que la volonté des services américains de déstabiliser la Russie, y compris en intervenant dans sa politique intérieure. Un pari voué à l’échec, selon l’ambassade russe.
Les déclarations de David Marlowe ne font que confirmer le cap hostile adopté par Washington dans le but d’affaiblir la Russie de l’intérieur en recourant à des méthodes subversives sophistiquées. ‘Tout cela confirme que la crise ukrainienne est inspirée par les cercles dirigeants américains dans le but d’infliger un échec à la Russie’, poursuit l’ambassade. Selon elle, cet objectif a été défini dans le cadre de la nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis : dévoilée le 12 octobre dernier, celle-ci présente la Russie comme dangereuse et fixe l’objectif de restreindre son influence sur la scène internationale.
La représentation diplomatique à Washington voit également derrière les déclarations du directeur adjoint de la CIA, un désir de se faire bien voir et d’obtenir du Congrès une augmentation du budget de l’agence du renseignement américain et la volonté de redorer sa réputation après l’échec du retrait des forces américaines de l’Afghanistan.
Les Russes sont avec Poutine :
En outre l’ambassade souligne que les tentatives de semer la division dans la société russe sont vouées à l’échec, affirmant que les citoyens russes soutiennent largement l’opération militaire spéciale lancée le 24 février 2022. Le 22 novembre, l’ambassade russe avait dénoncé et critiqué l’absence de condamnation claire après l’exécution à bout portant de soldats russes par les forces de Kiev, un acte constitutif d’un crime de guerre selon Moscou.
‘L’armée russe est contrainte de se battre avec ceux qui utilisent les Ukrainiens comme chair à canon sans se soucier des pertes subies. L’opération militaire spéciale russe n’est pas dirigée contre les Ukrainiens, mais contre ceux qui les utilisent à leurs propres fins’ a déclaré ce vendredi 25 novembre Vladimir Poutine lors de la rencontre avec les mères de militaires participant à l’opération. Il a souligné que la Russie défendait la juste cause en protégeant les personnes résidant sur les territoires qui viennent d’intégrer la Fédération de Russie.
Dans le même temps, le dirigeant russe a indiqué que ‘les ennemis de la Russie cherchaient à discréditer ce que font nos gars ainsi que notre très noble impulsion de protéger notre peuple dans le Donbass, à Zaporojié et à Kherson. Nous sommes contraints de nous battre non avec ceux qui leur fournissent tout et les financent, les utilisant en effet comme chair à canon. J’exagère point là-bas, ils ne prennent pas en compte les pertes subies’ a affirmé le chef du kremlin.
Par : Faouzi Oki