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E-Press du 1er novembre 2022

L'étudiant qui s'est immolé par le feu témoigne un an plus tard : "Je continue à me battre.© Actu.fr

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Au sommaire :

1- France : 97% des étudiants ont faim !

97% des étudiants et des étudiantes sont touchés par la précarité alimentaire. On se croirait dans un pays africain colonisé et appauvri à fond par la France esclavagiste d'antan...

En France, la crise alimentaire prend des proportions inédites au point que l'insécurité alimentaire touche actuellement, selon des sources de référence « 97% des étudiants ».Et pire, à entendre la presse orale française, « ce fléau touche plus gravement la vie de jeunes adultes issus de familles pauvres qui sont souvent contraints de sauter des repas pour manger un jour sur deux ou peut-être moins souvent avec cette météo inhabituellement chaude ».

De là vient le taux de suicide exponentiel chez la classe étudiante qui se foute de la réouverture des boîtes de nuit à Kiev - signe de la reprise d'une "vie nocturne" active mais peu instruisante sur la vraie vie dans certains pays européens dits "civilisés", dont les étudiants sont en constante quête d'identité et de reconnaissance alors qu'à cette tranche d'âge, ils sont censés construire leur avenir et celui de leurs pays. 

Or force est de constater qu'ils ne se voient pas d'avenir car une grande partie de l'argent public qui aurait dû leur venir, est envoyé à un Zelensky de plus en plus exigeant dont l'ingratitude a même irrité un Biden cool et très généreux.

Et cerise sur le gâteau : la presse française nous apprend qu'un étudiant en détresse s'est immolé par le feu et qu'un autre s'est jeté par la fenêtre pour montrer leur désarroi. 

Des distributions alimentaires pour les étudiants sont donc organisées à Paris et en Île-de-France. Une enquête de l'association Linkee confirme que la précarité des étudiants progresse et même s'amplifie.

"Depuis la rentrée, les prix ont beaucoup augmenté", explique Morgane, étudiante à l'Inalco, l’Institut national des langues et civilisations orientales, près du campus de Diderot dans le 13e arrondissement, "sans l’association Linkee, je pense que je ne pourrais pas manger des légumes tous les jours, je pense que je tournerais aux pâtes", avoue Morgane.

Des distributions faites par des étudiants pour des étudiants

Morgane est à la fois bénévole et bénéficiaire de Linkee. Depuis 2016, l'association récupère des denrées invendues ou en surplus auprès des supermarchés pour les distribuer aux étudiants ou personnes en grande précarité. Chaque semaine, la jeune femme distribue des colis, et à l'issue de la distribution repart avec un colis sous le bras. "En général dans les colis, on trouve des produits frais et bio, mais aussi des protections féminines, et parfois des places de cinéma", raconte la jeune femme. "Chaque panier permet, en un déplacement, d’avoir de quoi manger toute la semaine", ajoute-t-elle.

"La crise du Covid a mis en lumière la précarité des jeunes", explique Julien Meimon, président de l'association Linkee. "En octobre 2020, les files d’attente étudiantes pour accéder à l’aide alimentaire avaient choqué l’opinion. Deux ans après", dit-il, "le constat est toujours le même. Pire, de nouveaux étudiants sont venus grossir les rangs de nos distributions."

Deux ans après, "les files d'attente pour l'aide alimentaire ne font plus la une de l'actualité, mais elles sont toujours là, toujours plus importantes", explique Julien Meimon. Et de poursuivre : "Pour nous, rien n'a changé. La semaine dernière, nous avons battu le triste record du nombre de colis distribué en une semaine en Île-de-France, un chiffre qui s'élève à une dizaine de milliers de colis", se désole-t-il.

"Les files d'attente sont très longues, lundi soir, près le campus de Diderot, nous avons distribués près de 600 paniers, en trois heures", abonde Morgane.

Linkee vient de publier, une enquête sur la précarité post-Covid des étudiants sur la base d'entretiens longs menée auprès de 4000 étudiants, tous bénéficiaires de l’aide alimentaire.

Cette étude met en lumière les conditions de vie précaires d'une grande majorité des étudiants interrogés. "97% des étudiants se restreignent sur la qualité et la quantité de leur alimentation", observe Julien Meimon. "Faute de moyens, ils sont un quart à ne pas pouvoir acheter de fruits, près de 2 sur 3 à ne pouvoir acheter ni viande, ni poisson, et 11% à ne même pas accéder aux légumes", détaille-t-il. "Les pâtes deviennent le repas quotidien". "Et encore", insiste Julien, "même ces produits de base ont vu leur prix augmenter avec l’inflation".

Autre chiffre dévoilé dans l'enquête : près de 2 étudiants sur 3 disposent d'"un reste à vivre" de moins de 50 euros, après avoir payé leurs factures (logement, charges, abonnement de transport, internet et téléphonie). Avec ces 50€, soit moins de 12€ par semaine, ils doivent couvrir l’ensemble des dépenses d’alimentation, d’habillement, de santé et de loisirs.

Avec : France3

2- Ukraine : Biden gronde Zelensky

Biden s'est emporté lors d'un appel téléphonique en juin lorsque Zelensky a demandé plus d'aide. 

L’ingratitude de Volodymyr Zelensky lors d’une conversation téléphonique avec Joe Biden a fait sortir ce dernier de ses gonds, selon NBC News. Aussitôt après avoir appris l’octroi d’un nouveau lot d’aide militaire américaine, le Président ukrainien s’est mis à quémander davantage.

Les entretiens téléphoniques entre Joe Biden et Volodymyr Zelensky sont devenus une routine chaque fois que les États-Unis annoncent un nouveau paquet d’aide militaire à Kiev. Mais une conversation en juin s'est déroulée différemment des précédentes, selon quatre personnes familières avec la situation.

"Biden avait à peine fini de dire à Zelensky qu'il venait de donner son feu vert à l’octroi d’un milliard de dollars supplémentaires d'aide militaire américaine pour l'Ukraine que Zelensky a commencé à énumérer toute l'aide supplémentaire dont il avait besoin et qu'il n'obtenait pas. Biden a perdu son sang-froid", ont-elles raconté à NBC News.

"Le peuple américain a été assez généreux, et son administration et l'armée américaine ont travaillé dur pour aider l'Ukraine, et Zelensky pourrait montrer un peu plus de gratitude", s’est emporté le Président américain.

NBC News signale qu’avant cet entretien du 15 juin, les frustrations de Joe Biden envers son homologue ukrainien s’étaient accumulées depuis des semaines.

Joe Biden et certains de ses principaux collaborateurs ont estimé que l'administration faisait tout ce qu'elle pouvait aussi rapidement qu'elle le pouvait, mais que Zelensky continuait de se concentrer publiquement uniquement sur ce qui n'était pas fait.

Zelensky remercie Biden pour désamorcer les tensions

Après que Zelensky a été apostrophé, son équipe a décidé d'essayer de désamorcer les tensions et a conclu qu'il n'était pas productif d'avoir des frictions avec le Président américain.

Zelensky a alors remercié publiquement Biden pour l'aide promise.

Selon les données publiées par le département d’État américain, depuis janvier 2021, les États-Unis ont investi environ 18,3 milliards de dollars dans l'aide à l'Ukraine, dont environ 17,6 milliards de dollars depuis le début de l’opération militaire russe le 24 février 2022.

Source : Sputnik

3- Pays-Bas : "Big brother" vous surveille jusque dans vos poches

Les Pays-Bas veulent obliger leurs banques à stocker toutes les transactions supérieures à 100 euros dans une grande base de données. Les critiques mettent en garde contre une violation catastrophique de la législation sur la protection de la vie privée.

Pourquoi est-ce important ? Le projet du gouvernement néerlandais de suivre la quasi-totalité des transactions de ses citoyens serait une étape préliminaire à la mise en œuvre d’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Grâce à cet « euro numérique », seuls les plus petits paiements resteraient alors anonymes pour la banque centrale.

Les détails : Avec cette mesure, le gouvernement néerlandais veut freiner le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le cabinet ouvre ainsi la porte à des violations massives de la vie privée, mettent en garde plusieurs organisations.

« Avec cela, le gouvernement suppose qu’une très grande partie du blanchiment d’argent est effectuée par les consommateurs. Ou même qu’ils financent le terrorisme. […] Le risque est que la loi ouvre la porte à une surveillance de masse sans précédent de la part des banques. Le gouvernement Rutte joue avec le feu constitutionnel », a déclaré Ellen Timmer, du cabinet d’avocats Pellicaan, à The Andere Krant.

« Le contrôle proposé va vraiment beaucoup trop loin. Tous vos comportements de paiement seront bientôt collectés de manière centralisée et contrôlés par des algorithmes », répond également l’Autorité des données personnelles dans ce journal.

La fondation Privacy First parle même d’un « filet bancaire » qui ne laisserait passer que les toutes petites transactions. « Tendance à un contrôle croissant du trafic financier par les gouvernements » Plus encore : plusieurs experts sentent le danger et voient même un lien avec l’adoption imminente des CBDC. « Cela est probablement lié aux CBDC prévues, où seuls les petits paiements seront encore anonymes, tandis que tous les paiements plus importants seront enregistrés et surveillés », a noté l’investisseur et auteur Willem Middelkoop qui tire la sonnette d’alarme sur Twitter.

M. Middelkoop, également connu sous le nom d’Oracle d’Amsterdam en raison de ses premières déclarations prophétiques sur la crypto monnaie Bitcoin, souligne également le fait que la reine des Pays-Bas, Máxima, a assisté à la réunion annuelle du FMI et de la Banque mondiale ce mois-ci. Elle y a prononcé un discours défendant les CBDC comme un outil d’inclusion.

De Andere Krant fait également le lien avec Máxima et la façon dont les autorités semblent imposer les CBDC à la population. « Le projet de loi semble être une nouvelle étape dans une tendance au contrôle croissant des transactions financières par les gouvernements », écrit le journal.

Source : Business AM via Réseau international

4- Ukraine : l'Occident arme les gangs européens

Selon les autorités finlandaises, des armes expédiées à l’Ukraine ont été retrouvées entre les mains de groupes criminels du pays nordique. « Nous allons avoir affaire à ces armes pendant des décennies », estime un policier traitant de ce dossier.

Cité par le média public finlandais Yle ce 30 octobre, le Bureau national d’enquête (NBI) de Finlande a fait savoir qu’il disposait d’informations selon lesquelles des criminels du pays ont mis la main sur des armes militaires, telles que des fusils d’assaut, destinées aux forces ukrainiennes.

« Des armes expédiées [par divers pays] à l’Ukraine ont également été trouvées en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas », a déclaré auprès du média Christer Ahlgren, enquêteur au sein du NBI.

L’été dernier, Europol (l’agence européenne de police criminelle) avait mis en garde contre la prolifération des armes à feu et des explosifs en Ukraine, qui pouvait entraîner selon l’agence une augmentation du trafic vers l’UE, via des itinéraires de contrebande établis ou des plateformes en ligne.

Le NBI n’a pas communiqué plus de détails sur les armes faisant l’objet d’un trafic vers la Finlande, précisant que les enquêtes étaient toujours en cours. Mais Christer Ahlgren a tout de même apporté quelques informations sur les réseaux qui sont déjà en place : « Trois des plus grands gangs de motards du monde – qui font partie de plus grandes organisations internationales – sont actifs en Finlande. L’un d’entre eux est le Bandidos MC, qui possède une unité dans chaque grande ville ukrainienne. Nous savons que les contacts et les itinéraires [de contrebande] sont en train d’être établis ».

« L’Ukraine a reçu un grand volume d’armes et c’est une bonne chose, mais nous allons avoir affaire à ces armes pendant des décennies et en payer le prix ici », a estimé Christer Ahlgren, toujours cité par le média Yle. Aujourd’hui, les contrôles de sécurité sont obligatoires pour le personnel des aéroports, mais des contrôles similaires ne sont pas exigés pour les dockers, ce qui offre aux criminels une porte d’entrée dans les ports finlandais, selon le responsable de police. « Les organisations criminelles ont leurs réseaux dans les ports commerciaux finlandais. Il est dans l’intérêt de tous de mettre fin à cette situation », a-t-il conclu.

Depuis le lancement de « l’opération militaire spéciale » russe en Ukraine le 24 février dernier, les pays occidentaux multiplient les livraisons d’armements aux autorités ukrainiennes. Washington et ses alliés européens dénoncent en effet une guerre d’invasion russe ne répondant à aucune provocation ukrainienne. La Russie a quant à elle justifié son offensive militaire en faisant valoir, notamment, la nécessité de protéger les populations du Donbass, dont les autorités locales sont en conflit avec Kiev depuis 2014.

Source : RT France

5- Arménie et Azerbaïdjan : Poutine, un vrai pacificateur

Moscou déterminé à œuvrer pour normaliser les relations entre Bakou et Erevan

La partie russe reste disposée à mettre tout en œuvre pour normaliser les rapports entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, a assuré ce lundi 31 octobre le chef du Kremlin.

Au terme des négociations avec les dirigeants arménien et azerbaïdjanais à Sotchi, Vladimir Poutine a constaté "un pas en avant" dans le règlement de la situation dans le Haut-Karabakh, tout en reconnaissant que les parties n'avaient pas réussi à concerter toutes les mesures évoquées.

"Cette réunion a été très utile. A mon avis, elle a créé une ambiance propice pour d'éventuels accords sur certaines questions de principe", a déclaré le Président russe devant les journalistes.

Le sommet tripartite réunissant Vladimir Poutine, Nikol Pachinian et Ilham Aliev a duré plus de deux heures. Le chef du Kremlin s'est également entretenu avec chacun des deux dirigeants en tête-à-tête.

Lors de la réunion avec le leader azerbaïdjanais, il a souligné que le contingent de la paix déployé par la Russie dans le Haut-Karabakh "réalisait sa mission comme il se doit".

L'Arménie et l'Azerbaïdjan acceptent de "ne pas recourir à la force"

Dans la déclaration commune adoptée à l'issue de ce sommet tripartite, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont accepté de "ne pas recourir à la force" pour régler le conflit autour de l'enclave.

Bakou et Erevan se sont également mis d'accord pour "régler tous les litiges uniquement sur la base de la reconnaissance de la souveraineté mutuelle et de l'intégration territoriale".

Source :Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV