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E-Press du 14 juin 2022

E-Press du 14 juin 2022

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Choix de la rédaction : 

1. Aframax, l’Iran fabrique des navires 

La livraison du deuxième pétrolier Aframax de fabrication iranienne au Venezuela, est non seulement une réalisation importante dans les relations irano-vénézuéliennes, mais encore une consolidation de la position de l’Iran dans la construction navale à l’échelle mondiale et une occasion d’emploi permettant dans les années à venir la prospérité de l’industrie maritime.

Selon l’IRNA, le deuxième pétrolier Aframax made in Iran, construit par la compagnie industrielle navale, Iran-Sadra, à la demande du Venezuela les années précédentes, a été livré au Venezuela en présence du Président Raïssi et son homologue vénézuélien Nicolas Maduro, en visite à Téhéran.

À cet effet, les documents de livraison du pétrolier Aframax ont été signés entre les dirigeants de la société Sadra et la partie vénézuélienne.

La mise à l’eau du deuxième pétrolier Aframax de fabrication iranienne livré au Venezuela. 

Les navires de taille Aframax sont des pétroliers dont le port en lourd est compris entre 80 000 tonnes et 120 000 tonnes. Le nom provient du système de jauge Average Freight Rate Assessment (AFRA) : les navires Aframax sont les plus grands navires dans ce système de jauge.

Cette classe comprend le gros de la flotte des transporteurs de brut, utilisés dans les bassins de la mer Noire, des Caraïbes, de la mer de Chine orientale et du Sud et de la mer Méditerranée ; pour les plus longs voyages (par exemple depuis le Moyen-Orient vers l’Europe et l’Amérique du Nord, ce sont davantage des navires de type Suezmax et VLCC qui sont employés. Ils sont également utilisés au sein des petits pays producteurs de pétrole, quand les ports sont trop petits pour recevoir de grands superpétroliers.

Quels sont les fruits de la fabrication d’Aframax pour l’Iran ?

La construction d’un pétrolier de classe Aframax capable de transporter 113 000 tonnes de fret a fait de l’Iran l’un des plus grands constructeurs navals du monde. En fait, lors de sa première tentative de construction de grands navires, en plus de prouver ses capacités techniques et d’ingénierie, la République islamique d’Iran a su attirer des clients étrangers, manière de favoriser les exportations de services techniques d’ingénierie et de la création d’emplois.

 Si cette tendance se poursuit dans les années à venir et peut attirer davantage de clients, cela conduirait à la consolidation et à la promotion de la position de l’Iran dans l’industrie mondiale de la construction navale.

2 La parenthèse sioniste « Zemmour » fermée

Éric Zemmour a été éliminé dès le premier tour des élections législatives françaises, selon les résultats publiés, dimanche soir, par le ministère de l’Intérieur.

Le chef de file du parti Reconquête arrive en troisième position dans la 4e circonscription du Var, avec 23,19 % des suffrages exprimés et 10,66 % des voix des électeurs inscrits, alors que le dépouillement est terminé.

Pour rappel, le candidat d’extrême droite avait besoin de 12,50 % des voix des électeurs inscrits pour accéder au second tour.

Selon les résultats publiés par le ministère de l’Intérieur, Sereine Mauborgne, la candidate de l’alliance présidentielle Ensemble, a obtenu 28,51 % des suffrages exprimés. Elle est suivie de Philippe Lottiaux, candidat du Rassemblement national (RN) qui a, lui, réalisé un score de 24,74 %. Ils sont, tous deux, qualifiés pour le second tour qui se tiendra le dimanche 19 juin.

Résultats du premier tour dans la 4e circonscription du Var, après le dépouillement de 100 % des voix :

Sereine Mauborgne (Ensemble) : 28,51 % des suffrages exprimés pour 13,11 % des inscrits

Philippe Lottiaux (RN) : 24,74 % des suffrages exprimés pour 11,38 % des inscrits

Éric Zemmour (Reconquête) : 23,19 % des suffrages exprimés pour 10,66 % des inscrits

Sabine Cristofani-Viglione (NUPES) : 12,87 % des suffrages exprimés pour 5,92 % des inscrits

Marie-Christine Hamel (LR) : 4,75 % des suffrages exprimés pour 2,18 % des inscrits

Source : Anadolou

3 La France, dans une économie de guerre...

Le président français Emmanuel Macron a lundi appelé au renforcement de l’industrie européenne de défense, qui doit être « beaucoup plus forte » à l’aune de besoins militaires accrus avec la guerre en Ukraine, et demandé « une réévaluation » des dépenses militaires françaises.

« Ne repartons pas de l’avant pour reproduire les erreurs du passé, dépenser beaucoup pour acheter ailleurs n’est pas une bonne idée », a-t-il déclaré en inaugurant le salon international de défense Eurosatory près de Paris, alors que de nombreux pays européens ont annoncé leur volonté d’augmenter leurs budgets de défense.

« Nous avons besoin de renforcer une industrie et une base industrielle et technologique de défense européenne beaucoup plus forte et beaucoup plus exigeante (…) sinon nous construirons les dépendances de demain », a-t-il ajouté, réitérant un appel déjà lancé dès son arrivée à l’Élysée en 2017.

« Bâtissons ce socle de souveraineté, d’indépendance européenne, française si on le peut –avec des partenariats que je souhaite à travers le monde et je vois beaucoup de non européens ici–, mais j’aime construire les partenariats que je choisis, j’aime moins les dépendances que nous avons massivement et méthodiquement parfois préparées », a ajouté Emmanuel Macron, réélu en avril dernier.

Concernant les dépenses militaires françaises, le président français a indiqué avoir « demandé au ministre (des Armées, ndlr) et au chef d’état-major des Armées de pouvoir mener dans les semaines qui viennent une réévaluation de cette Loi de programmation militaire à l’aune du contexte géopolitique ».

Selon lui, la France est « entrée dans une économie de guerre dans laquelle, je crois, nous allons durablement nous organiser » et « dans laquelle on ne peut plus vivre avec la grammaire d’il y a un an ».

« Nous n’avons pas attendu les changements stratégiques pour réinvestir », a rappelé lundi le chef de l’État, mais la montée des menaces, illustrée par le conflit qui fait rage en Ukraine depuis le 24 février, fait peser une « exigence supplémentaire pour aller plus vite, plus fort, au moindre coût ».

Le président français a amorcé en 2017 une nette remontée en puissance des crédits défense après des années de disette. Le budget du ministère des Armées va de nouveau croître en 2022, à 40,9 milliards d’euros, conformément à la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 qui prévoit d’atteindre 50 milliards d’euros en 2025.

Source : AFP 

4-un missile de croisière supersonique peut frapper Pékin ? 

You Si Kun, président de l’Assemblée législative de Taïwan, ou Yuan, a prononcé un discours sur Taïwan Overseas Network où il a déclaré que le missile de croisière supersonique Yun Feng, produit dans le pays, est capable d’atteindre Pékin. Le message fait suite à des avertissements inquiétants adressés directement par des responsables militaires chinois à leurs homologues américains pour éviter le détroit de Taïwan, affirmant qu’il ne s’agit pas d’eaux internationales. Cependant, les États-Unis, ainsi que la grande majorité de la communauté internationale, n’acceptent pas les affirmations de la Chine à cet égard. Cela survient également alors que le président américain Joe Biden a récemment promis de défendre Taïwan au milieu d’une crise, bien que la déclaration ait été reculée dans une certaine mesure, laissant les alliés se demander comment une crise pourrait se dérouler.

Dans son discours, You a encouragé le gouvernement chinois à réfléchir à deux fois avant d’envahir Taïwan, leur rappelant que le missile de croisière supersonique largement secret Yun Feng est une capacité qu’ils n’hésiteront pas à utiliser. Le discours a également souligné le désir croissant de Taïwan de développer un complexe militaro-industriel plus autonome pour que le pays se prépare plus librement à un conflit potentiel avec la Chine. 

Ces ambitions font écho aux prétendues pressions du gouvernement américain exhortant Taïwan à se concentrer moins sur certains programmes d’achat d’armes avancées au profit d’initiatives moins voyantes mais potentiellement plus pertinentes pour le combat. Vous avez comparé ses aspirations à la volonté de l’Ukraine de défendre sa souveraineté tout au long de sa guerre contre la Russie, insistant sur le fait que Taïwan ne devrait pas attendre l’invasion de la Chine et se préparer activement à ce qui pourrait s’avérer inévitable. Liberty Times Net écrit à propos des remarques de You :

You Xikun [Si Kun] a mentionné que l’avantage de Taïwan en matière de défense est dû aux dangers naturels du détroit. Le PCC [Parti communiste chinois] doit traverser le détroit de Taïwan pour attaquer Taïwan, ce qui est différent de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine... Si vous voulez débarquer, vous vous battrez sur la tête de pont. Si le débarquement réussit, tout le monde à Taïwan doit être aussi déterminé à mourir que l’Ukraine. Sortez et ne laissez jamais la Chine avaler Taïwan.

Le missile Yunfeng peut déjà frapper Pékin, et Taïwan a la capacité d’attaquer Pékin. La Chine doit réfléchir deux fois avant d’envahir Taïwan.

Taïwan aurait commencé discrètement à développer le missile Yun Feng après la crise du détroit de Taïwan en 1996, qui a commencé après une série d’essais de missiles menés par la République populaire de Chine. 

5 Bases anti-Russie en Grèce ? 

La Grèce a annoncé la construction de bases militaires contre la Russie.

Malgré les relations relativement bonnes entre la Russie et la Grèce jusqu’à récemment, on a appris qu’Athènes se préparait à une confrontation avec la Russie. Les données à ce sujet ont été annoncées par le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a noté que lors du dialogue entre la Turquie et la Grèce, la partie grecque a déclaré que de nombreuses bases militaires apparues sur les îles grecques, y compris des radars transhorizon et la défense aérienne des systèmes de petite, moyenne et grande portée, ont été érigés pour affronter la Russie.

« Quand on demande à la Grèce pourquoi vous créez des bases américaines, ils répondent : “Contre la Russie”. Leurs paroles sont pleines de mensonges. On ne peut pas faire confiance à l’Occident, surtout en ce qui concerne sa politique. », a déclaré Erdogan lors d’une rencontre avec la jeunesse turque.

Les experts notent que le déploiement actif de bases militaires en mer Méditerranée indique clairement que la Grèce, et selon toute vraisemblance l’ensemble du bloc militaire de l’OTAN se préparent à une éventuelle confrontation avec la Russie. De plus, à en juger par le début du déploiement des bases militaires sur les îles grecques, cette tendance est observée depuis très longtemps.

Avia.pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV