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Des milliers d'Éthiopiens crient" à bas l'Amérique"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation d'Ethiopiens devant l'ambassade britannique à Addis Abeba, le 25 novembre 2021. ©AFP

Des citoyens éthiopiens ont manifesté devant les ambassades britannique et américaine, manière d’exprimer leur colère face à l’ingérence dans les affaires internes de leur pays.

Selon Al Jazeera, des manifestants éthiopiens se sont rassemblés devant les ambassades américaine et britannique dans leur capitale, Addis Abeba, en condamnant l’implication des deux pasy dans les affaires internes éthiopiennes et leurs soutiens au Front du Tigre qui sème depuis un certain temps la violence et la terreur chez eux.

Les manifestations avaient été organisées par La Coalition de la société civile en Éthiopie (ECSC).

Face à l'unification des groupes d'insurgés au Tigré, le gouvernement éthiopien a déclaré l'état d'urgence et appelé la population du pays à rejoindre l'armée pour contrer l'avancée des rebelles sur le territoire. Or, les responsables d'Addis Abeba ont à plusieurs reprises déclaré que la ville n’était pas en danger.

Les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et le régime sioniste ont déjà appelé leurs citoyens et ressortissants à quitter l’Ethiopie « dès que possible » et « avant que la situation ne devienne critique. »

 

L'état d'urgence prévu par le gouvernement vise à protéger les civils contre les atrocités perpétrées par le groupe terroriste TPLF, comme l’appelle l’exécutif éthiopien, dans plusieurs régions du pays.

Le 5 novembre, le Département d'Etat US a ordonné le retrait du personnel non-essentiel de son ambassade à Addis Abeba en raison du « conflit armé, de troubles civils et d'éventuelles pénuries d'approvisionnement ». La décision américaine a été sans surprise suivie par plusieurs autres missions diplomatiques dont celle de la Grande-Bretagne.

Adis Abeba a accusé jeudi les Etats-Unis de propager de fausses informations sur les conditions de sécurité régnant dans le pays frappé par la guerre, avertissant qu'elles pourraient nuire aux relations bilatérales.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV