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E-Press du 26 mai 2021

Le sous-marin russe à propulsion nucléaire ultra rapide "Status-6 Poseidon". ©RT

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Les États-Unis ont découvert un objet similaire à une torpille nucléaire russe au large de leurs côtes. Il peut s'agir de la très mystérieuse torpille nucléaire russe Status-6 Poséidon.
 

Au sommaire :

1- USA/Iran : délai de la dernière chance

Alors que l’accord de trois mois entre Téhéran et l’AIEA sur la surveillance des activités nucléaires a pris fin vendredi, l’Iran vient de le prolonger d’un mois.

La décision iranienne d’autoriser la poursuite de l'enregistrement des données pour un mois supplémentaire, au maximum, a été annoncée lundi au directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi. Une telle action indique à la fois que l'Iran n'a rien à cacher sur son programme nucléaire et qu’il fait de son mieux pour résoudre les problèmes à venir. A noter que la cause principale de l'échec de l’accord de Vienne est d’une part, le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord et de l’autre, l'inertie dont l’Europe a fait preuve à son égard.

Après l’annonce de la prolongation de l’accord jusqu’en juin, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi a annoncé hier que l'enrichissement à 60%, 20% et 5% se poursuivrait et que l'accumulation des 20% de réserves d'uranium du pays dépassait les 90 kg.

Le plafond des réserves d’uranium qui doit s’élever à 120 kg en un an, au terme de la loi approuvée par le Parlement iranien, a atteint les 90 kg en seulement quatre mois. L'annonce de la statistique qui est largement au-delà du plafond prévue montre la détermination de la République islamique d'Iran dans la mise en œuvre de la loi stratégique sur la levée des sanctions. M. Salehi a également affirmé : « Le taux d’uranium enrichi à 60% en Iran atteint plus de 2,5 kg, notre uranium enrichi à 5% est de plus de 5 tonnes et nos activités nucléaires se poursuivent.

Les nouvelles sur le programme nucléaire de l’Iran interviennent à un moment où les sanctions américaines ont montré leur fragilité avant qu’elles puissent paralyser l’économie iranienne ; les exportations pétrolières de l'Iran en disent long. Comme Téhéran l’a souligné à de nombreuses reprises, l’Iran devrait désormais tirer profit des concessions de l’accord nucléaire. Il est donc évident que le Parlement iranien et les institutions du pays y veillent attentivement.

Les préparatifs sont lancés pour enrichir de l’uranium à 60% dans le site nucléaire de Natanz.

L’approche de la République islamique, en particulier celle établie ces derniers mois et après l'adoption de la loi d'action stratégique sur la levée des sanctions occidentales laisse à croire que le dossier nucléaire est d’une grande sensibilité et qu’il ne se limite pas à l’actuel ou au prochain gouvernement en place, bien que les États occidentaux aient lancé un tapage médiatique sur les prochaines élections présidentielles en Iran sur la base de fausses interprétations.

 

2- France : le vaccin Covid-19 obligatoire ?

L'Académie française de médecine préconise de rendre obligatoire le vaccin contre le Covid-19

Bien que la campagne de vaccination contre le Covid-19 ait démarré avec un certain retard en France, elle atteint aujourd’hui un bon rythme avec quelque 600 000 doses injectées par jour. Or elle risque de se heurter au refus « des hésitants et des opposés à la vaccination », constate l’Académie nationale de médecine. Le vaccin contre le Covid-19 devrait être obligatoire, estime l'Académie nationale de médecine.

Dans un communiqué publié ce 25 mai, l’Académie constate qu’« obligation» n’est pas «un gros mot» quand il s’agit de vaccination contre le Covid-19. Elle rappelle que la France a dépassé, le 15 mai, 20 millions de primo-vaccinations, soit 30% de la population française, et que l’objectif est d’atteindre 30 millions de personnes primo-vaccinées à la mi-juin.

Toutefois, «il sera très difficile d’obtenir avant la fin de l’été un taux de couverture vaccinale qui assurerait une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie, soit 90% de la population adulte ou 80% de la population totale (enfants inclus)», indique le communiqué. Et il ne s’agit pas uniquement du manque de vaccins, car leurs livraisons permettent d’atteindre et de maintenir un rythme de 600 000 doses injectées par jour. Le problème viendra des hésitants et des opposés à la vaccination.

« L’importance de ces deux catégories récalcitrantes [est] actuellement estimée à 15% pour chacune d’elles, souligne l’Académie. Elle rappelle que le pays a traversé une période de pénurie de vaccins, rendant obligatoire « une priorisation évolutive des candidats à la vaccination », mais que la situation a changé aujourd’hui.

« Les perspectives d’un approvisionnement croissant risquent de placer la France devant le paradoxe d’un excédent de doses face à une couverture vaccinale insuffisante. »

Qui plus est, l’extension de la vaccination aux adolescents et enfants, nécessaire pour l’acquisition d’une immunité collective, risque de se heurter à un autre obstacle, celui de «la réticence de parents ».

Toujours selon le communiqué, l’obligation vaccinale pour le Covid-19 était jusqu’ici « rejetée sur l’argument réaliste du manque de vaccins », mais une telle mesure avait été appliquée en France pour plusieurs maladies, dont la variole, la diphtérie, le tétanos, la tuberculose et la poliomyélite. Les vaccins actuellement homologués en France « permettent de recourir à l’obligation vaccinale face à une épidémie redoutable », souligne l’Académie, indiquant qu’ils ont « un taux d’efficacité de 90 à 95% contre les formes graves » de la maladie.

Cela étant, l’Académie nationale de médecine recommande de mettre en œuvre le « passe vaccinal » et de rendre la vaccination exigible dans plusieurs cas, notamment pour l’exercice de toute activité professionnelle essentielle et des activités professionnelles comportant un contact avec le public, en préalable à toutes les activités comportant déplacements ou rassemblements ainsi que pour les donneurs de sang, de tissu ou d’organe et les étudiants avant la rentrée universitaire 2021.

Source : Sputnik

 

3- La dérive militaire de l'Europe

La presse anglaise fait le bilan depuis le Brexit de la situation en UE sur le plan militaire.

Pour The Guardian, les critiques se demandent pourquoi, si la mission de l’UE est de promouvoir la paix, elle veut utiliser l’argent public pour financer la fourniture d’armes aux armées étrangères.

Une députée européenne dénonce le financement de l'armement sur le slogan de la paix.

L'UE a reçu le prix Nobel de la paix en 2012 en reconnaissance de « six décennies de promotion de la paix et de la réconciliation » en Europe.

Dans son discours de remerciement à Oslo, le président de la Commission européenne de l'époque, José Manuel Barroso, a déclaré que le monde pouvait « compter sur nos efforts pour lutter pour une paix, une liberté et une justice durables », tient à rappeler le quotidien anglais. Pourtant, moins d'une décennie plus tard, l'UE prend deux grandes mesures pour renforcer sa capacité de défense et s'engager dans des conflits militaires en formant et en équipant les gouvernements en dehors du bloc.

Au milieu de la pandémie de la Covid-19, ces développements sont passés sous le radar, mais ils représentent une expansion significative de la politique de sécurité avec de vastes conséquences, insiste The Guardian. Ainsi, un fonds européen de défense (FED) de 8 milliards d'euros, destiné à développer et à acquérir de nouvelles armes et technologies pour les militaires au sein de l'UE et à l'étranger, a été convenu en décembre dernier. L’UE a, également, lancé récemment la facilité européenne pour la paix (EPF), un mécanisme qui renforcera la capacité de l’Union à fournir une formation et du matériel - y compris, pour la première fois, des armes - aux forces militaires non européennes dans le monde.

La France et l'Allemagne, la Commission européenne et une majorité de députés européens ont fait pression pour que ces outils renforcent la puissance européenne à l'étranger. Ils invoquent les conflits au Moyen-Orient, au Sahel et en Ukraine, ainsi que, comme justification, la direction plus isolationniste prise par les États-Unis sous l'administration Trump.

La menace russe est un beau prétexte pour les responsables belliqueux de l’UE

Source : www.observateurcontinental.fr

 

4- Pire trahison d'Israël contre l'Europe ?

Professeur de droit constitutionnel, Carlos Ruiz Miguel explique dans un entretien à Sputnik les raisons qui ont poussées le Maroc à provoquer une crise migratoire en Espagne.

Selon lui, cette pression contre Madrid serait en partie liée à l’engagement pris par le Maroc auprès des États-Unis et d’Israël d’ouvrir une ambassade à Qods. En normalisant ses relations avec Israël en contrepartie d’une reconnaissance par Washington de sa souveraineté sur le Sahara occidental, le Maroc aurait-il signé un contrat qu’il est aujourd’hui incapable de remplir ? C’est la conviction de Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit constitutionnel à l’université de Saint-Jacques-de-Compostelle et directeur du Centre d’étude sur le Sahara occidental (CESO).

Dans cette interview accordée à Sputnik, il estime que l’engagement pris en décembre 2020 par le roi Mohammed VI avec le président américain de l'époque, Donald Trump, et le PM israélien Benyamin Netanyahou comportait une clause secrète prévoyant « l’ouverture d’une ambassade marocaine à Qods ». Selon lui, mettre en œuvre cet engagement serait inacceptable pour l’opinion publique du royaume, qui reste très attachée au principe de soutien à la cause du peuple palestinien. Le professeur Carlos Ruiz Miguel assure que le Maroc craint un revirement des États-Unis et d’Israël, et qu’il s’est donc attelé à utiliser la carte de « l’immigration clandestine pour faire pression sur l’Espagne afin obtenir une reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara occidental ».

La légitimité de l’Espagne- force administrant de ce territoire situé à l’ouest du Maghreb au regard du droit international, serait une victoire diplomatique réelle pour le Maroc.

Source : Sputnik

 

5- Le "Status-6" russe flâne le long des côtes US ?

L'armée américaine a trouvé un véhicule sous-marin sans pilote au large des États-Unis, rappelant le "Status-6" russe.

La marine américaine a réussi à détecter un étrange objet sous-marin au large des États-Unis, qui se déplaçait à une vitesse anormalement élevée. Selon l'armée américaine, l'objet n’avait pas la forme d’un sous-marin, ce qui a immédiatement éveillé des soupçons que le véhicule sous-marin pourrait être le drone nucléaire sous-marin russe Status-6, également connu sous le nom de Poséidon.

« Le personnel de l'US Navy a trouvé des objets se déplaçant à des vitesses élevées atypiques aux sous-marins. Ces objets à grande vitesse ont été identifiés à l'aide d'un équipement de détection radar » selon le rapport des médias britanniques, notant que les navires américains sont souvent poursuivis par des avions inconnus.

Malgré le fait que la Russie est vraiment occupée à tester le véhicule sans pilote nucléaire sous-marin Status-6 depuis le début de cette année, les experts attirent l'attention sur le fait que les informations sur l'apparition d'une torpille nucléaire russe au large des côtes américaines sont peu probables.

"Les tests du drone sous-marin Poséidon sont effectivement en cours, mais ces tests au large des États-Unis, bien sûr, sont inconcevables, bien que ce type d'arme russe a fait parler d’elle dans tous les médias, mais reste un cas qui nourrit toutes les imaginations.", souligne le spécialiste.

Source : Avia.pro

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV