Le quotidien anglophone hongkongais The South China Morning Post a rapporté que le nouveau missile chinois JL-3, embarqué par les sous-marins modernisés du projet 094A de classe Jin, était capable d’éliminer des cibles sur le territoire américain en profondeur.
Au sommaire :
1-Gaza et Syrie, une alliance indéfectible
Dix ans de guerre terroriste concoctée par Israël contre la Syrie afin de couper le lien entre la Syrie et la Palestine n’ont rien donné, Gaza a puisé sa force de combat auprès de la Syrie.
Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a salué la nation palestinienne pour ses progrès dans la lutte contre Israël, affirmant qu’elle avait été inspirée par la résistance du peuple syrien et la lutte contre les groupes terroristes Takfiristes qui ont bénéficié des soutiens des sionistes.
Lors d’une réunion avec les secrétaires du ministre syrien du Commerce intérieur et de la Protection des consommateurs et du ministre de l’Industrie, tenue mercredi à Téhéran, le général Hatami a condamné le crime impardonnable du régime israélien de massacrer des enfants et des femmes sans défense à Gaza.
Le ministre iranien de la Défense a déclaré que le peuple palestinien inébranlable et persévérant avait été inspiré par la résistance et le courage des Syriens dans la guerre contre les groupes terroristes Takfiristes qui ont reçu le soutien de l’hégémonie et du régime sioniste.
Non seulement les Palestiniens ont contrecarré les objectifs usurpateurs et illégitimes du régime sioniste, mais ils ont transformé le rêve israélien de contrôler les régions du Nil à l’Euphrate en cauchemar de maintenir la base militaire du régime terroriste après une transition de la « pierre Intifada aux missiles. “Intifada”, a ajouté Hatami.
Le ministre de la Défense a en outre souligné “l’importance et le rôle stratégiques” de la Syrie dans l’axe de la résistance, soulignant que l’Iran fera tout son possible pour aider à protéger l’intégrité territoriale de la Syrie et participer au processus de reconstruction du pays arabe.
2-Fin de l’hégémonie balistique US/Russie ?
Le quotidien anglophone hongkongais a rapporté que le nouveau missile chinois JL-3, embarqué par les sous-marins modernisés du projet 094A de classe Jin, était capable d’éliminer des cibles sur le territoire américain en profondeur.
La portée du projectile est estimée par les experts de 10 000 à 14 000 km, ce qui est supérieur aux analogues américains actuels.
Sachant que le bâtiment peut embarquer jusqu’à quatre ogives.si l’info se confirme, alors pour la première fois dans son histoire, la Chine a créé une arme stratégique capable de défier les États-Unis et la Russie en utilisant des moteurs à combustible solide. Comme l’affirme le quotidien hongkongais, trois essais du JL-3 ont déjà eu lieu. Toutefois, officiellement Pékin ne l’annonce pas, mais ne le dément pas non plus.
Néanmoins, de l’autre côté de l’océan Pacifique on tire la sonnette d’alarme : les analystes américains sont persuadés que la mise en service du sous-marin Jin deviendra une menace supplémentaire pour les États-Unis.
Le JL-3 fera partie des bâtiments stratégiques qui apporteront à l’armée chinoise la possibilité de tenir en joue toute la partie continentale de l’Amérique du Nord.
Les sous-marins Type 094A de classe Jin (SNLE, sous-marin nucléaire lanceur d’engins) comptent parmi les nouveautés de la flotte chinoise.
Le premier bâtiment a été présenté le 30 avril à l’occasion de la célébration du 72e anniversaire de la création de la marine chinoise. Ses caractéristiques n’ont pas été dévoilées. Une source du quotidien South China Morning Post a seulement rapporté que “le sous-marin 094A est devenu une version modernisée du sous-marin de type 094. Lors de sa conception, il a été possible de régler l’un des principaux problèmes relatifs au bruit grâce à l’amélioration des systèmes hydro-cinétique et tourbillonnaire. Cela lui a permis d’embarquer des missiles JL-3 plus puissants”, écrit le quotidien.
Source : Observateur continental
3-Sputnik V : la discrimination anti-russe
Les 27 ont approuvé une recommandation non contraignante de la Commission européenne, autorisant l’entrée aux voyageurs ayant reçu des vaccins autorisés dans l’UE.
Le Sputnik V n’en fait pour l’heure toujours pas partie.
Les ambassadeurs des 27 pays membres de l’Union européenne (UE) ont approuvé le 19 mai une recommandation de la Commission européenne qui autorise l’entrée dans l’UE aux voyageurs de pays tiers ayant reçu des doses des vaccins autorisés au sein de l’Union européenne.
Cette recommandation doit officiellement être adoptée le 20 mai, mais elle ne sera pas contraignante pour les États membres qui resteront souverains dans la gestion des arrivées sur leurs territoires.
Par cette recommandation, la Commission souhaite néanmoins harmoniser les règles au sein de l’Union qui compte beaucoup sur le tourisme cet été afin de redresser les économies mises à mal par la crise sanitaire.
Selon l’accord conclu, les voyageurs devront avoir été entièrement vaccinés depuis au moins 14 jours avec les deux doses de Moderna, Pfizer-BioNTech, AstraZeneca ou la dose unique de Johnson & Johnson.
Les États membres peuvent aussi décider d’accepter les touristes ayant reçu un sérum bénéficiant d’une homologation d’urgence par l’OMS comme celui du chinois Sinopharm.
Autorisé par plus d’une soixantaine de pays, mais toujours pas homologué sur le Vieux Continent, le Spoutnik V (pourtant efficace à 91 % selon The Lancet) ne serait donc de facto pas inclus, pour l’heure, dans ce dispositif.
La liste des États dont les résidents peuvent se rendre en Union européenne bientôt allongée.
L’UE, dans un effort de coordination, a fermé ses frontières extérieures en mars 2020 pour les voyages “non essentiels” et établi depuis juin dernier une liste restreinte, régulièrement révisée, de pays tiers jugés sûrs et dont les résidents, vaccinés ou non, sont autorisés à se rendre en Europe. La liste, qui compte actuellement sept pays (Australie, Israël, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Singapour, Corée du Sud, Thaïlande, plus la Chine en attente de réciprocité), va être revue dans les prochains jours et pourrait significativement s’allonger. Les représentants des États membres ont par ailleurs accepté d’assouplir le critère du taux d’incidence du virus pris en compte pour préparer cette liste, le taux étant relevé de 25 à 75 cas pour 100 000 habitants sur les 14 derniers jours. Ils se sont également mis d’accord pour mettre en place un mécanisme d’urgence coordonné pour suspendre rapidement les arrivées d’un pays tiers en cas de détérioration de la situation sanitaire due à l’apparition de variants.
Source : RT
4-Les États-Unis débloquent la vente par la Turquie de six hélicoptères d’attaque T-129 aux Philippines
Les Philippines envisagent d’acquérir six hélicoptères d’attaque auprès des États-Unis
En décembre 2020, l’administration Trump impose de nouvelles sanctions à la Turquie, en raison de l’achat, par cette dernière, de systèmes russes de défense aérienne S-400. Ainsi, dans le cadre de la loi dite CAATSA [Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act], Washington décide notamment d’interdire toute nouvelle licence d’exportation d’équipements militaires à l’agence turque de l’armement [SSB].
Seulement, deux ans plus tôt, les Philippines font part de leur intention de se procurer six hélicoptères d’attaque T-129 ATAK auprès du constructeur turc TAI [Turkish Aerospace Industries]. Puis un accord a été signé à cette fin par Manille et Ankara.
Ce n’est pas le premier concernant cet appareil. L’Azerbaïdjan en avait déjà commandé 60 unités en 2013, de même que le Pakistan, qui s’était engagé pour 30 exemplaires en 2018.
Sauf que, jusqu’à présent, la Turquie n’a jamais été en mesure d’honorer ces commandes, les États-Unis s’y étant opposés.
En effet, dérivé de l’A-129 “Mangusta” d’AgustaWestland, le T-129 “Atak” est doté de deux moteurs T800, produits par la coentreprise LHTEC, formée à part également par le Britannique Rolls Royce et l’américain Honeywell Aerospace.
Or, à partir du moment où la part de composants d’origine américaine dépasse les 10 % dans un équipement militaire destiné à être exporté, une autorisation doit être accordée par Washington. Et, depuis 2015, l’administration américaine a systématiquement refusé d’accorder une licence pour les moteurs T800 des T-129 commandés auprès de TAI.
Cette intransigeance américaine explique la raison pour laquelle le constructeur turc s’est récemment tourné vers un motoriste ukrainien [qui serait, a priori, Motor Sich] pour développer un nouveau moteur afin de remplacer le LHTEC T800.
Cela étant, la position américaine a fini par évoluer… Du moins pour ce qui concerne les Philippines, malgré des relations distendues avec Washington, Manille envisage de se procurer six hélicoptères d’attaque de facture américaine. Mais, jusqu’à présent, l’état-major philippin semblait hésiter entre deux modèles, à savoir l’AH-64E “Apache” de Boeing et l’AH-1Z “Viper” de Bell Helicopters.
En tout cas, dans un avis publié le 30 avril, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], l’agence chargée des exportations d’équipements militaires américains, a recommandé au Congrès de ne pas s’opposer à la vente de 6 AH-64 ou de 6 AH-1Z aux Philippines.
Les montants des deux possibles contrats évoqués par la DSCA vont du simple au triple. Ainsi, les 6 AH-64E Apache sont proposés au prix de 1,5 milliard de dollars, avec des systèmes associés, des pièces détachées et, surtout, 200 missiles AGM-114 Hellfire, 1700 roquettes de type APKWS [Advanced Precision Kill Weapon System] ainsi que 200 FIM-92H Stinger.
Source : Opex 360
5-Baltique : la Russie intercepte les USA
Un chasseur russe escorte un bombardier US au-dessus de la Baltique
La défense antiaérienne russe a de nouveau repéré un bombardier stratégique américain en train de s’approcher de la frontière russe, cette fois en mer Baltique. L’avion a été escorté par un chasseur Su-27.
Un chasseur Su-27 de la flotte russe de la Baltique a escorté un bombardier stratégique B-52H, l’obligeant ainsi à s’éloigner de la frontière russe, a annoncé ce mercredi 19 mai le ministère russe de la Défense.
“Le 19 mai 2021, les services de contrôle de l’espace aérien ont repéré une cible au-dessus des eaux internationales de la Baltique, qui était en train de s’approcher de la frontière russe”, a indiqué le service de presse de la région militaire russe de l’Ouest.
Le pilote du Su-27 chargé d’identifier la cible a “rapporté qu’il s’agissait d’un bombardier stratégique B-52H de l’Air Force Global Strike Command (AFGSC) américain avant de l’escorter au-dessus de la mer Baltique”.
L’avion russe est rentré à sa base après que le bombardier a fait un demi-tour sans violer la frontière russe. Selon le ministère de la Défense, le Su-27 a effectué sa mission en stricte conformité avec les normes internationales.
Avions militaires étrangers à proximité des frontières russes
Ces derniers mois, les vols d’avions et drones de l’OTAN et notamment ceux des États-Unis sont devenus plus fréquents près du territoire russe.
Des Mirage 2000 français ont notamment été repérés et escortés au-dessus de la mer Noire les 10,11 et 12 mai. En février, des Su-27 avaient aussi intercepté un trio composé de deux Mirage 2000 et d’un ravitailleur KC-135 français au-dessus de la mer Noire. Fin mars, le commandant des troupes de la région militaire du Sud, Alexandre Dvornikov, avait noté à ce sujet que “l’intensité de l’activité de reconnaissance en mer Noire a augmenté de 45 % en un an. Des avions-espions de l’Alliance ont plus de 1 000 fois patrouillé des zones situées à proximité du territoire russe”.
Le 23 avril, un chasseur supersonique russe MiG-31 a dû décoller pour escorter un avion de reconnaissance stratégique américain RC-135 qui survolait le Pacifique en s’approchant de la frontière russe. Le ministère de la Défense avait précédemment fait état d’autres sorties de MiG-31 chargés d’escorter des avions-espions américains les 10 et 16 avril.
Le 19 avril, un MiG-31 a intercepté des avions de patrouille maritime des Marines américaine et norvégienne au-dessus de la mer de Barents.
Source : Sputnik