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Zoom Afrique du 11 mars 2021

Explosion en Guinée équatoriale: Beyrouth bis ?

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Sur cette mystérieuse explosion survenue il y a trois jours dans la ville de Bata en Guinée équatorial, personne n’en sait grande chose à part ce que les médias mainstream continuent à colporter. Bata, étant un port parfaitement similaire au port de Beyrouth, ciblé le 4 août 2020 d’une double déflagration. Tout porte à croire qu’il y a là un coup pareil signé l’Occident

 

L’actualité en Afrique :

Niger : 76 mille tonnes de céréales à bas prix pour 154 000 ménages à Dosso;

Le Kenya va mobiliser 15,5 millions $ pour aider les personnes handicapées touchées par le coronavirus;

Le Soudan du Sud lance une raffinerie pétrolière de 10 000 barils par jour;

Tchad : le président exige le bon fonctionnement des services en période électorale

Les analyses de la rédaction :

Explosion en Guinée équatoriale: Beyrouth bis ?

Sur cette mystérieuse explosion survenue il y a trois jours dans la ville de Bata en Guinée équatoriale, personne n’en sait grande-chose à part ce que les médias mainstream continuent à colporter.

A commencer par RFI qui, dans un article daté de 11 mars rapporte une étrange requête celle de HRW qui demanderait une enquête sur ces explosions dans un texte bourré de flèches contre l’armée équato-guinéenne.

« Les déflagrations ont officiellement fait 105 morts et 615 blessés, mais certainement beaucoup plus, selon Human Rights Watch qui demande une enquête indépendante sur les origines de la catastrophe. L'association de défense des droits de l'Homme, qui n'est pas convaincue par les explications données par les autorités sur les causes de la catastrophe, demande que toute la lumière soit faite, en envoyant une enquête internationale indépendante à Bata. »

« Pour la chercheuse Ana Lucia Sa, les explosions accidentelles qui ont endeuillé la ville de Bata en disent long sur « la négligence, l’irresponsabilité et la paranoïa » du régime de Teodoro Obiang Nguema », lit-on également sur Le Monde

Visiblement RFI et cie cherchent à rendre responsable de cette explosion pour le moins étrange, l’armée équato-guinéenne tout comme ils l’ont  fait avec les armées, camerounaise, malienne, nigérienne ….bref avec toutes les armées africaines.

Voyant le nombre très important des morts et des blessés, certaines sources vont même jusqu’à voir à travers cet indicent la concrétisation de la promesse cynique du chef des services français DSGE il ya trois semaines.

L’intéressé se base sur un récit parfaitement inventé d’une réunion des chefs terroristes qui auraient été infiltrés par les agents français prévoyaient des attaques à venir en Côte d’ivoire et au Bénin. 

Visiblement ces attaques tombent en Guinée équatoriale à qui les puissances occidentales reprochent son approche africo-africaine dans de grands dossiers tels que la sécurité, l’énergie et le commerce.

Avec le Cameroun de Paul Biya, la guinée équatoriale s’apprête à créer la première coalition maritime africaine dans le golfe de Guinée, là où les puissances étrangères sapent et tuent …au nom de la lutte contre la piraterie maritime.

Idem avec le Mozambique le Qatar gazier de l’Afrique envers qui, la Guinée multiplie les rapprochements. 

Et tout ceci sur fond d’une extension lente et sûre des coopérations avec la Chine à qui elle a acheté du vaccin anti-Covid et la Russie bien présente dans le secteur géo énergétique

Tout ceci nous ramène au modus opérant des parties qui ont visé via « ces attaques terroristes »  que le président sans doute en quête de préserver la paix sociale a décrit comme étant des explosions d’entrepôt d’armes qui auraient provoqué ces explosions. 

Bata étant un port parfaitement similaire au port de Beyrouth, ciblé le 4 août 2020 d’une double déflagration, tout porte à croire qu’il y a là un coup pareil signé l’Occident.

Décidément le camp occidental va de crime en crime et ses crimes prennent une dimension démentielle. 

D’ici quelques jours les médias à la solde se mettront à dénoncer l’armée équato-guinéenne pour avoir provoqué le « massacre des Guinéens ».

Les USA tentent d’entraver les projets russo-soudanais ?

par Mikhail Gamandiy-Egorov:

Les événements d’il y a quelques jours témoignent des nouvelles tentatives washingtoniennes de jouer le rôle du gendarme mondial – à l’heure où il n’en est tout simplement plus capable. Pour cause : la base navale russe au Soudan dont la mise en œuvre inquiète sérieusement l’establishment washingtonien.

Les actions des administrations US toutes confondues se répètent et se ressemblent. Y compris dans le sens d’un refus d’avoir à accepter la réalité multipolaire mondiale – qui, qu’elle plaise ou non à Washington, est désormais une réalité. Ou encore dans le sens que des nations souveraines du monde puissent choisir librement leurs partenaires privilégiés, sans en demander l’avis ou l’autorisation auprès des élites occidentales, étasuniennes en premier lieu.

Depuis l’annonce du projet de création de la base navale russe au Soudan, Washington et ses principaux alliés ont mené toutes sortes de campagnes de lobbying pour nuire à la mise en œuvre dudit accord. Mais face à l’échec de ces tentatives des lobbyistes pro-washingtoniens, les responsables étasuniens ont alors vraisemblablement décidé de tenter de rattraper le retard.

Ainsi, un navire de guerre étasunien a accosté au Port-Soudan un jour après l’arrivée de la frégate russe de classe Amiral Grigorovitch dans le même port. Pour de nombreux médias internationaux et d’analystes, le timing choisi par la partie étasunienne n’est pas due au hasard, ni à une quelconque coïncidence, mais s’inscrit clairement dans le positionnement washingtonien à nuire à l’accord russo-soudanais de base navale. Ou du moins tenter de faire retarder sa pleine mise en œuvre.

Le cas du Soudan est évidemment assez spécifique dans le sens que depuis la chute de l’ex-président Omar el-Béchir, le pouvoir au pays balance entre les militaires – traditionnellement proches de Moscou et de certains « représentants civils » ayant participé à l’éviction d’el-Béchir, se trouvant sous influence de Washington.

En effet, les USA ont retiré l’année dernière le gouvernement soudanais de sa liste d’États « parrainant le terrorisme », notamment dans le cadre du deal pour la normalisation des relations entre Khartoum et Tel-Aviv. Une normalisation sous médiation washingtonienne au bénéfice de son allié israélien.

Dans cette perspective, l’establishment étasunien comprend parfaitement que la mise en œuvre d’une base navale russe en terre soudanaise renforcera non seulement l’influence de Moscou sur l’arène régionale concernée et internationale, mais également les liens bilatéraux avec Khartoum, qui pourront incontestablement nuire aux intérêts US, et possiblement à leurs principaux alliés – dont Israël. Après tout, les nostalgiques de l’ère unipolaire révolue voient tous avec vive inquiétude le rôle de plus en plus déterminant de pays comme la Russie, la Chine, l’Iran et d’autres sur la scène internationale.

Évidemment, dans cette nouvelle phase de la confrontation stratégique et géopolitique entre Moscou et Washington, et dans le cas plus particulier du Soudan, plusieurs avantages restent à l’acquis du positionnement russe. Tout d’abord du point de vue de la relation privilégiée déjà mentionnée entre les militaires soudanais et russes, mais également du fait que le Soudan ne peut oublier les tensions et les pressions diplomatiques, économiques et sécuritaires à grande échelle qui émanaient encore récemment du côté de Washington – et qui restent en partie toujours d’actualité, malgré les campagnes de lobbying qui émanent du camp étasunien et de ses proxys.

Une chose demeure certaine : le bouleversement stratégique dans le monde arabe et musulman après les événements en Syrie, où la coalition menée par les États-Unis n’a pas pu réaliser le scénario si voulu au départ – à savoir faire tomber le gouvernement légitime syrien pour asseoir la domination étasunienne sur la région, se fait ressentir jusqu’à présent. D’autres régimes, notamment israélien, sont quant à eux également inquiets de l’interaction régionale russo-iranienne dont l’intensité non seulement ne diminue pas – mais continue de croître, et ce aussi bien sur le plan militaire, que diplomatique, géopolitique et géo-économique.

Et bien que Washington et ses principaux alliés refusent obstinément de reconnaître officiellement la réalité multipolaire mondiale, la détermination du camp des nations pleinement souveraines ne fera certainement qu’accélérer les nouveaux succès stratégiques. Le monde arabe et l’Afrique ne feront pas exception.

Iran/Afrique: une alliance indéfectible ?

Les relations irano-africaines prennent une vitesse sans précédente.

Un certain nombre de fabricants iraniens d'équipements médicaux présentent leurs produits dans le Kenya, pays d'Afrique de l'Est.

Les produits présentés au Centre des exportations d'innovation et de technologie d'Iran pourraient attirer l'attention du marché kényan et des hommes d'affaires, et pour la première fois, les produits exportés par le secteur de la santé iranien ont été enregistrés au Kenya et une carte d'identité kényane leur a été délivrée.

Le processus d'enregistrement légal des produits de 4 entreprises iraniennes basées sur la connaissance dans le domaine des équipements médicaux est terminé et 5 autres entreprises dans ce domaine attendent la fin des procédures légales d'enregistrement dans les systèmes spécialisés du ministère kényan de la Santé.

Sur la base des lois kényanes, l’importation de tout produit de santé nécessite un enregistrement légal et l’approbation du système spécialisé compétent, et après enregistrement, il sera possible de commercialiser et de vendre des produits sur le marché kényan et par conséquent en Afrique de l’Est.

Que se passe-t-il au juste ?

Visiblement les pays africains se tournent de plus en plus en ces temps de Covid-19  vers l’Iran et ce, dans le secteur sanitaire.

Une recherche d’indépendance en faisant confiance à  un pays allié et ami qu’est l’Iran, et qui est parvenue à surmonter les pires sanctions de l’histoire en s'appuyant sur la foie et la confiance en soie.

D’ici quelque temps il y’aura un vaccin iranien qui n’a aucun effet néfaste.

En effet l’Iran vient de réaliser un pas de géant dans la lutte contre le coronavirus (Covid-19). En effet, Téhéran se prépare à lancer la production industrielle de son vaccin contre la covid-19, nommé Barakat, qui est « efficace à 100% », à la fin de la première étape des essais cliniques. L’information a été donnée par le chef du Centre pour l’exécution de l’ordre de l’imam Khomeini, Mohammad Mokhber.

 Je promets au peuple iranien qu’il n’y aura dans deux mois aucun problème avec l’accès au vaccin contre le coronavirus dans le pays » a-t-il déclaré selon l’agence officielle de presse, Tasnim. Les résultats des essais cliniques se sont montrés « étonnement bons », tout en soulignant que la production à échelle industrielle du vaccin devrait commencer au début du printemps prochain.

Et ce sera un honneur pour l’Iran de pouvoir vacciner les amis africains avec un vaccin qui n’a les impacts de Pfizer et autres vaccins occidentaux.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV