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Zoom Afrique du 16 juillet 2020

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Barrage sur le Nil: Abiy Ahmed cède-t-il aux pressions ?

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

L’actualité en Afrique :

  • Nigeria : l’Assemblée nationale élabore une réglementation pour favoriser les investissements dans le secteur électrique
  • Une compagnie chinoise modernise le plus grand port de Tanzanie afin d'en améliorer le rendement
  • La Sierra Leone dévoile ses plans pour la construction d’un port maritime multifonctionnel de 1,4 milliard $

Les analyses de la rédaction :

Éthiopie: Abiy Ahmed cède-t-il aux pressions ?

Les pressions exercées contre le PM éthiopien ont apparemment apporté ce que les commanditaires des dernières manifestations en Éthiopie souhaitaient : Abiy Ahmed cède et décide de commencer le remplissage du barrage du Nil, un jour après que les pourparlers avec l’Égypte et le Soudan se soient terminés sans accord.

Les nouvelles images satellites prises entre le 27 juin et le 12 juillet montrent une augmentation constante de la quantité d'eau retenue par le barrage.

Mr Sileshi, ministre de l'Eau, de l'Irrigation et de l'Energie, a confirmé que les dernières images satellites montrant que le niveau d'eau du réservoir a augmenté étaient bien le résultat du remplissage du barrage.

Mais alors que les négociations avec les partie égyptienne et soudanaise n’ont pas abouti, pourquoi est-ce que l'Éthiopie a-t-elle pris une telle décision ?

En effet, depuis le refus de l'Éthiopie d’une médiation des USA dans le processus des négociations au sujet du barrage sur le Nil, et le rapprochement du PM, prix Nobel de la Paix à la Chine, Abiy Ahmed a été le cible des accusations de crimes de guerres et une déstabilisation politique à connotation ethnique suite au décès d’un célèbre militant et chanteur oromo, Hachalu Hundessa.

Depuis, la force néo-colonialiste et en tête Israël, le principal intéressé dans cette affaire, ont tenté le tout pour le tout afin de faire pression sur le PM éthiopien afin de tirer profit de cette affaire dans le cadre de leur volonté d’alimenter les colonies israélienne et de créer un différend inter-africain et d'en profiter pour atteindre leur but. Pour le moment, cette pression semble avoir apporté à ces commanditaires ce qu’ils souhaitaient: l'Éthiopie à sapé son accord avec l'Égypte, reste à savoir si celle-ci poursuivra oui ou non de marcher sur les pas de cette force néo-colonialiste…

Mali: qui cherche à semer la zizanie entre le peuple et les forces armées ?

On l’avait prévu : cette manifestation anti IBK à laquelle n’a pas pris part l’Imam Dicko, a été visiblement une occasion pour la force d’occupation d’en tirer ses profit :

« Au Mali, le bilan officiel reste toujours de 11 décès et 124 blessés après les quatre jours de violences dans la capitale malienne. Vendredi après une manifestation des opposants du mouvement M5, des manifestants ont investi des édifices publics et érigé des barricades dans plusieurs quartiers de Bamako. Plusieurs témoins, associations de défense des droits de l’Homme ou partis politiques font état de tirs à balles réelles sur les manifestants. Ils dénoncent l’utilisation de la FORSAT, la force spéciale anti-terroriste, dans le dispositif de maintien de l’ordre ces derniers jours », écrit RFI à ce sujet.

Le média d’occupation se saisit très rapidement de cette affaire pour diaboliser les forces de sécurités maliennes, ce que Barkhane n’a pas été capable de faire à savoir mettre les maliens devant leurs forces de sécurités.

Les forces spéciales anti-terroristes (Forsat), sont composées de trois corps : la garde nationale, la gendarmerie et la police. On comprend donc mieux l’acharnement des médias mainstream contre ces hommes armées qui, depuis des années, et ce, malgré la pression occidentale et la présence interventionniste de Barkhane tente de protéger son peuple. Ces manifestations sont donc un nouveau prétexte pour ceux qui ont cherché pendant des années à démembrer le grand Mali et de semer la zizanie entre le peuple et les forces armées.

Côte d'ivoire: zone opérationnelle au nord du pays, de quoi s'agit-il ?

« Devant l’insécurité persistante aux frontières entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso du fait de la présence de groupes armés terroristes dans ces pays voisins et suite à l’attaque » de Kafolo, le gouvernement ivoirien a autorisé « la création d’une zone opérationnelle au nord de notre pays », a-t-on annoncé dans un communiqué publié à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire, le 13 juillet.

Mais de quoi s’agit-elle cette zone opérationnelle ?

Luc Michel, géopoliticien, s'exprime sur le sujet.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV