Deux opérations spectaculaires de la Résistance yéménite le jeudi 1er août ont plongé la coalition USA/Israël/Arabie dans un profond état de choc et ont fait franchir un nouveau palier à cette guerre inégale, débutée voici 5 ans et où l’agresseur perd de plus en plus ses moyens au profit de l’agressé.
Le missile à longue portée Burkan-3 a traversé 1 000 kilomètres pour atteindre al-Dammam, à l’est de l’Arabie saoudite. C’est une région qui abrite plusieurs bases militaires, où sont stationnés entre autres les militaires américains. Le jeudi 1er août, l’équation « aéroport contre aéroport » a cédé place à la suivante : « missile à longue portée contre frappe aérienne ».
Le vendredi 2 août, le porte-parole des forces armées yéménites est revenu sur cette nouvelle performance en révélant les détails, car le tir de missile Burkan-3 s’est conjugué avec une autre frappe, aussi sinon plus spectaculaire, contre une parade militaire des mercenaires pro-Riyad qui s’apprêtaient à partir sur le front de combat à Taez et à al-Dhale. Là a eu lieu la première attaque préventive des forces yéménites.
Pierre Dortiguier, politologue, et Habib Tawa, analyste politique, s’expriment sur ce sujet.