Au sommaire :
1. Rafale, suite et fin ?
La maquette grandeur nature du premier chasseur franco-allemand, le chasseur de nouvelle génération de Dassault Aviation et d’Airbus, a été dévoilée le lundi 17 juin à l’ouverture de la 53e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace en présence du président français.
Cet avion n’est pas seulement le successeur potentiel du Rafale ou de l’Eurofighter, mais il constitue aussi la pièce maîtresse du Système de combat aérien du futur (SCAF), ce programme majeur lancé par le Président Macron et la chancelière allemande, Angela Merkel, afin de renforcer l’autonomie stratégique européenne.
Initié en 2017, le projet SCAF, auquel veut participer l’Espagne est conçu comme un système associant avions de combat de nouvelle génération, drones conventionnels, futurs missiles de croisière et drones évoluant en essaim. Il impliquera aussi des avions, des satellites, des systèmes de l’OTAN et des systèmes de combat terrestres et navals.
Outre Dassault Aviation et Airbus, Safran, le groupe allemand MTU Aero Engines, Thales et MBDA (Airbus, BAE Systems et Leonardo) participent au projet.
Source : Sputnik
2. La France prépare la guerre des mers
L’action de la Marine nationale dans ses eaux nationales donne « globalement satisfaction », estime la Cour des comptes, dans un référé publié ce 17 juin.
Mais cela n’a pas empêché les magistrats de la rue Cambon de penser plus loin en planifiant une expansion des pouvoirs de Marine nationale au-delà des eaux territoriales, et ce, jusqu’aux recoins les plus reculés, en avançant de très beaux prétextes comme par exemple celui d’un prétendu souci de gagner en lisibilité et en efficacité dans la gestion des crises rencontrées dans DOM-TOM et ailleurs.
En réalité il nous a fallu lire entre les lignes de l’article de Laurent Lagneau paru ce 17 juin sur Opex pour dégager de son texte les vraies intentions la marine nationale française.
Source : Opex 360
3. Une guerre entre les USA et l’Iran ? L’analyse factuelle de l’ex-président iranien Mahmoud Ahmadinejad
Ce n’est qu’après avoir échoué à faire pression sur l’Iran économiquement et politiquement que Washington se décidera à faire la guerre à Téhéran, mais pour l’instant, il n’y a aucune raison pour cela, estime Mahmoud Ahmadinejad, président iranien de 2005 à 2013.
Le principal conflit entre l’Iran et les États-Unis est une guerre économique et politique, il n’y a pas de raison pour un conflit militaire, a estimé Mahmoud Ahmadinejad, dans une interview à Sputnik.
Selon lui, Washington exerce une pression économique et politique sur l’Iran et ce n’est « qu’à la fin », si elle ne porte pas ses fruits, qu’il pourrait ouvrir les hostilités sur le plan militaire.
« Les États-Unis, qu’ont-ils outre des armes et le dollar ? », s’est-il interrogé, avant de souligner que l’Iran était suffisamment fort pour leur résister.
Cependant, l’Iran est selon lui capable d’utiliser ses richesses afin de combattre la dépendance au pétrole, de façon à ce que les États-Unis ne puissent plus exercer aucune pression sur lui.
Source : Sputnik
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