En marge d’une cérémonie commémorant la Journée mondiale de Qods, jeudi, dans les locaux de l’ambassade iranienne à Beyrouth au Liban, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Meqdad a évoqué la libération imminente d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, du joug des terroristes.
« La Turquie doit savoir qu’Idlib sera libérée soit par la force soit par la voie pacifique et il incombe aux autorités turques de renoncer à leurs politiques ambitieuses », a-t-il ajouté.
Il a déclaré que le soutien de la Turquie au terrorisme, et en particulier au groupe terroriste Front al-Nosra, n’était plus un secret pour personne. « Bien que la Turquie tente de cacher son soutien, ses actions l’ont démasquée. Notre combat contre le terrorisme et ses protecteurs est une lutte légitime », a-t-il indiqué.
Comment peut-on analyser cette mise en garde adressée par la Syrie à Ankara ?
Les forces aériennes syriennes et russes ont pris pour cible plusieurs villes dont se sont emparés des terroristes dans le sud d’Idlib et le nord de Hama.
Comment analysez-vous les relations actuelles entre la Russie et la Turquie ?
Un compromis entre Moscou et Ankara serait-il envisageable ?
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales, s’exprime sur le sujet.
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