Selon le chef d’état-major turc, les forces de l’armée de son pays atteindront bientôt la banlieue d’Alep et Afrin sera complètement sécurisée.
Ce samedi 24 mars, le général Hulusi Akar, le chef d’état-major de l’armée turque, cité par l’agence iranienne de presse Fars News, a déclaré que les forces soutenues par Ankara étaient sur le point d’atteindre les villes de Nubl et d’al-Zahraa dans la banlieue d’Alep et qu’Afrin serait bientôt sécurisée.
Les paramilitaires kurdes syriens ont encore une fois été la cible des forces d’Akar, qui les considèrent comme des terroristes.
Quant aux tunnels et aux structures souterraines dont disposent les terroristes à Afrin, le chef d’état-major turc s’est exprimé en disant : « Les abris à Afrin n’ont pas été construits par les terroristes. Il est impossible de procéder à une telle entreprise sans des moyens étatiques, une unité d’ingénierie et un projet. »
« À présent, il ne reste que 3 ou 5 villages. Nous arriverons à Nubl et à al-Zahraa, dans la banlieue d’Alep et la sécurité sera complètement rétablie à Afrin », a prédit Akar.
Recep Tayip Erdogan, le président turc, a pour sa part prétendu avoir réalisé les objectifs des opérations qu’il avait lancées et a affirmé qu’Ankara poursuivrait son combat jusqu’à anéantir les terroristes à Afrin. Certaines sources disent que la Turquie envisage de désigner un gouverneur et plusieurs autres responsables pour Afrin.
« Où qu’aillent les terroristes, la Turquie les suivra. Que ce soit à l’intérieur de nos frontières ou en dehors du territoire turc », a ajouté le président turc, en critiquant en outre les parties qui, selon lui, mettent le feu aux poudres.
Les forces de l’armée turque ont lancé, le 20 janvier 2018, une opération baptisée « Rameau d’olivier » à Afrin dans le nord de la Syrie. L’opération prend pour cible les Unités de protection du peuple (YPG) ainsi que le Parti de l’union démocratique (PYD), considérés comme des groupes terroristes par Ankara.
Damas a dénoncé l’opération « Rameau d’olivier », soulignant que celle-ci viole la souveraineté de la Syrie.
Lire aussi: Comment l'Otan fait avancer ses pions en Syrie
