L'administration américain prévoit de bloquer les aides financières aux 40 pays qui ont voté en décembre 2017 en faveur de la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies sur Qods, laquelle s'opposait à la reconnaissance par les USA de la ville de Qods comme capitale d'Israël.
La revue américaine Foreign Policy a souligné que l'ambassadrice permanente des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley a élaboré un plan selon lequel la Maison Blanche projette de couper les tranches d’aide financière aux 40 pays pour avoir soutenu la Palestine et adopté des positions anti-israéliennes. Il s'agit d'un énième acte US qui s'effectue au mépris du droit international. Cette action de Washington assujettit en fait toute aide étrangère à une soumission aux décisions américaines et fait de la liberté d'expression, droit que les USA prétendent défendre, un concept creux.
Cela intervient alors que les États-Unis ont décidé récemment de « geler » plus de la moitié de leurs versements prévus à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, (UNRWA) pour plaire à Israël.
Selon Debkafile, site proche du renseignement de l'armée israélienne, l'administration US hésite toujours à mettre en pratique l'idée d'un transfert de son ambassade à Qods dans la mesure où l'opinion publique musulmane continue à repousser violemment l'idée d'une judaïsation de Qods.