Le président libanais, Michel Aoun, a mis en garde contre l’embrasement du monde entier.
Le feu qui a déjà embrasé le Moyen-Orient s’étendra au monde entier si l’on n’arrive pas à l’éteindre, a averti, lundi 23 janvier, le président libanais Michel Aoun.
Le président libanais l’a indiqué lors d’une rencontre, lundi après-midi, au palais présidentiel, avec une délégation d’hommes politiques, de députés et de journalistes français qui s’étaient déplacés au Liban entre 1989 et 1990. À l’époque, Michel Aoun séjournait dans l’ambassade de France à Beyrouth avant d’être exilé en France pour une quinzaine d’années.
M. Aoun a rappelé que depuis 1988, il a lutté pour la liberté, l’indépendance et la souveraineté du Liban ainsi que pour l’établissement de la justice et de l’égalité dans ce pays.
« Pour moi, il s’agissait non d’un vœu, mais d’une alliance entre moi et ceux qui étaient tombés au champ d’honneur ; il fallait restaurer un Liban libre, souverain et indépendant, une patrie digne du sacrifice qu’ils avaient fait », a-t-il dit, dans des propos cités par L’Orient-Le Jour.
Il a ajouté : « Ce qui était important c’est que nous nous étions retournés à la “Maison du peuple” (palais présidentiel de Baabda) et que nous avions réussi à défendre et sauvegarder la sécurité et la stabilité du Liban entre toutes les guerres et le feu de l’enfer qui s’appelle le “Printemps arabe”. »
« Avec une solidarité mondiale, nous pouvons battre l’ennemi qui peut s’infiltrer n’importe où », a espéré le président libanais, Michel Aoun.
Parmi les hommes politiques qui ont rencontré lundi le président libanais, il y avait Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche à l’élection présidentielle 2017. Macron s’est entretenu avec le président libanais, Michel Aoun, ainsi qu’avec son Premier ministre, Saad Hariri, au sujet des questions régionales.