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Lavrov stigmatise l'ingérence de Paris, Berlin et Londres dans les affaires intérieures des États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Sergueï Lavrov rappelle les ingérences de la France, de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne dans les élections américaines de 2016. ©AFP

Sergueï Lavrov accuse les dirigeants et les hauts responsables britanniques, allemands et français d'ingérence dans les affaires intérieures des États-Unis.

" Les autorités des pays alliés des États-Unis ont largement interféré dans les affaires intérieures américaines pendant la campagne électorale", a déclaré Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse avec son homologue autrichien, Sebastian Kurz.

Il a dit que Moscou était "fatigué" d'être accusé d'ingérence et de piratage dans l'élection présidentielle américaine, ajoutant que c'était plutôt François Hollande, le président français, Angela Merkel, la chancelière allemande et Theresa May, la Première ministre britannique, qui ont "diabolisé" Donald Trump durant toute sa campagne électorale. Il a ajouté que plusieurs autres responsables européens avaient également participé à ce lynchage.

En août dernier, Franc Walter Steinmeier, ministre allemand des Affaires étrangères, a qualifié Donald Trump en pleine campagne électorale de "prédicateur de haine".

Le chef de la diplomatie britannique a déclaré en décembre dernier que Trump n'avait pas les compétences requises pour devenir président des États-Unis.

En réaction aux propos de Trump qui a, selon RT, dit que "si la promotion des intérêts nationaux des États-Unis mène à une chance de travailler avec la Russie, il serait fou de ne pas le faire», M. Lavrov a déclaré que la Russie partageait la même approche dans ses relations avec les États-Unis, l'UE et l'OTAN.

Il est à noter que suite aux accusations contre la Russie de piratage des élections de novembre dernier au détriment d'Hillary Clinton, l'administration Obama a ordonné l'expulsion de 35 diplomates russes des États-Unis.

Il semblerait que Moscou et Washington, faute d'une amélioration de leurs relations, ne puissent s'entendre sur d'autres questions politiques dont le règlement de la crise en Syrie. L'absence des États-Unis dans la réunion d'Astana est le signe patent de la propension de la Russie à vouloir résoudre la question syrienne avec l'aide de ses partenaires régionaux. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV