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Le Front populaire tunisien pour la reprise des relations avec Damas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Après des années de rupture, la Tunisie veut normaliser ses relations avec la Syrie. (Photo d’illustration)

Alors que les relations entre la Tunisie et la Syrie se sont ternies depuis février 2012, le Front populaire tunisien a appelé à la reprise des relations avec la Syrie et à la formation d’un comité suprême conjoint entre les deux pays, pour s’occuper des questions liées aux terrorisme et à la sécurité.

Mohamed Jmour, membre du conseil central du Front populaire tunisien, a déclaré que cette coalition politique fondée dans le but de réaliser les objectifs de la révolution est en train de préparer une visite de la délégation tunisienne en Syrie pour s’entretenir avec le gouvernement de Damas de questions liées à la sécurité, dans l’optique des pourparlers syro-syriens prévus à Astana, capitale kazakhe.

Selon l’agence d’information al-Mayadeen, le déplacement de cette délégation tunisienne à Damas vise à discuter de près avec les autorités syriennes des évolutions en Syrie et à mener des consultations avec cette partie sur les évolutions sécuritaires du pays au seuil des pourparlers d’Astana, dont les résultats sont importants aux yeux de Tunis.

M. Jmour est l’une des éminentes figures tunisiennes qui s’opposent au retour des terroristes dans son pays depuis la Syrie.

En février 2012, la Tunisie a été l’un des premiers pays à rompre ses relations diplomatiques avec la Syrie et à expulser l’ambassadeur syrien, suivant l’exemple des pays du Conseil des coopération du golfe Persique (CCGP). Cette prise de position sous le mandat du président Moncef Marzouki a fait qu’un grand nombre de jeunes Tunisiens, encouragés par le gouvernement de l’époque, ont quitté le pays pour rejoindre les rangs des terroristes dans les régions en conflit.  

Trois ans après, en 2015, le parti laïque Nidaa Tounes, dirigé par Béji Caïd Essebsi, saisissant l’urgence de la lutte antiterroriste, vient d’annoncer l’ouverture d’une représentation consulaire avec la Syrie, pays où 30 000 ressortissants tunisiens menaient ou mènent encore des activités terroristes.

Il s’agit d’un pas allant dans le sens d’une normalisation des relations syro-tunisiennes. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV